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En Amérique, dans cette atmosphère saxonisée et SaxOnisante, nous le savons maintenant: nous sommes restés catho-
parce que nous sommes restés Français. Après Dieu voilà d’où nous est
{ques
venu le salut.
a Survivanc
Organe de l'Association Canadienne-Française de l’Alberta
26 MAI 1948
Abbé GROULX.
Xe ve ee ee Te ee SE fe fe fe ee nie je va
VOLUME XX EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI PRILNE CU EELE EEE EL LINE LE RE EEEUEE ES EEE ES CT TETE TS ]
5 CBSERVATOIRE Z|SA SAINTETE PIE XII |
2 S: =
ETUI ELU LULU RENTE L f d Ë
Nous 7 e Français, un des DIUS
A. John Fisher, avocat, journaliste, commentateur à la radio, qui à fait de rombreux voyages en Angleterre, en
rance et ailleurs dans le monde (il é- cerné il y a quelques mois au pape Pie les yeux le panorama splendide, les fas- !
tait à Prague à la prise de la Tchéco- slovaquie par les communistes), qui par- le avec aisance les deux langues offi- cielies du pays, à prononcé devant le Junior Board of ‘Trade d'Ottawa une conférence dont le Droit nous rapporte quelques extraits.
de 1946 pour assister au congrès natio- nal des Chambres de Commerce des Jeunes. 1 y a prononcé des paroles sur l'unité nationale, l'égalité entre Cana- diens de langue anglaise et de langue française, que nos journaux d'Edmon- ton se sont abstenus de publier. Ils les ont remplacées par quelques banalités qui ne pouvaient faire tort à leurs idées quotidiennes.
À Ottawa, M. Fisher a dit à ses audi- teurs qu'il n’y à pas plus de différence | entre la langue française du Canada et celle de la France qu'entre la hcuel anglaise de nos compatriotes et celle de! l'Angleterre. “La langue elle-même est identique, la seule différence étant dans laccent. .. La langue française du Canada est aussi pure que dans toute partie de la France.”
Certes, notre langue, surtout dans les provinces où elle est traitée comme une} étrangère, n'est pas exempte de fautes grammaticales ni d’anglicismes. Nous devons aussi désigner des objets qui n'ont pas leur équivalent en France. D'où la nécessité d'employer ici des mots qui n'ont pas cours là-bas.
Le même phénomène se produit chez nos compatriotes anglo-saxons. Certains mots de leur langue sont inusités en Angleterre ou y ont un tout autre sens.
Quant à l'accent, en France comme en Angleterre, il n'est pas un, il est multiple. Il existe une différence nota- ble entre l'accent d’un Parisien, par exemple, et celui d'un Marseillais (Bonne Mire!); entre l'accent d'un paysan de Normandie et celui d’un vigneron du Midi. Tous sont pourtant d'authentiques Français. Et quand ils font du camping ou qu'ils vont au music-hall, ils sont encore français. Les Anglais cultivés leur rendent la poli- tesse. Ils se mettent en route pour ar- river au petit rendez-vous. Ils aiment beaucoup la gaieté et les nuances fran- çaises.
Pour notre part, nous trouvons que la variété d'accents jette des couleurs dans la vie. Elle contribue, si peu que ce soit, à chasser l’ennui. Mais rien n'est plus amusant que d'entendre ceux qui ne savent pas dix mots de notre langue, parler de l'accent français.
Æ % %
Une bonne nouvelle
Les deux hebdomadaires de langue française du Nouveau-Brunswick, le Madawaska et l’'Evangéline, le premier publié à Edmunston, le deuxième à Moncton, nous ont annoncé une bonne
(Suite à la page 8)
US à
|
Le Credo du ‘Parti
Je crois que la conscience des partisans N'est pas toujours sur le bon sens; C'est comme les culottes du roi Dago- (hert: Il s'la mettent souvent à l'envers. EE % *% Je crois que les gens d'la politique, Ca ressemble à des As de Pique: Ils ont les mains pleines d’atout, Et se gênent pas d'vous mettre dans (l'trou. k. # Je crois que les partis ont du linge sale, Et que le laver ça fait pas d'mal. C'est pour ça que les électeurs, Les passent souvent dans le r'tordeur. # % % Je crois qu’on souffre des mêmes maux, Chez les hommes comme chez les ani- ; (maux: On finit par crever dans la dèche, Quand y nous ôte de contre la crèche. + + + Je crois qu'astheure ça va si mal Rapport aux caisses électorales; Les partis f'raient moins d'tapage, S'ils avaient chacun leur fromage. + +° # Je crois que l’troupeau des électeurs N'est pas mieux que celui des goffeurs. Pour pas se faire tordre le cou, Us doivent rester dans leur trou.
On se rappelle peut-être que M. Fi- jeunes années, nous avons sans cesse * sher est venu à Edmonton au printemps |"°Urtie pour la langue française, dans
ljour en jour confirmé, ne pouvait que
beaux idiomes
|
| Paris. — L'Académie française a dé- émotion qui faisait revivre devant tous
XII sa grande médaille d'or pour laltes tricentenaires du célèbre institut
langue française, Elle vient de recevoir spécialement créé pour la défense et|
! RS : s é du Souverain Pontife une lettre de re- | l'illustration de l'un des plus riches idio- _Imerciements ainsi conçue:
“A M. Georges Lecomte, secrétaire perpétuel de l’Académie françaies. “L'estime singulière que, depuis nos
parler. En effet, on ne louera jamais assez la langue française pour sa clarté, sa précision et sa distinction qui en fi- rent par excellence le langage de la di- plomatie et des sciences spéculatives.
l'usage de laquelle notre goût personnel autant que nos fonctions nous ont de
tout la langue de l’art, dela littérature et de la poésie, la langue de l'esprit et du coeur.
nous faire apprécier davantage le très noble geste par lequel l'Académie déci- | dait à l'unanimité, dans sa séance solen- | nelle du 1 décembre 1947, de nous offrir l’exceptionnelle médaille d'or à l'effigie du cardinal Richelieu, son immortel fondateur.
“Nous l’avons reçue avec une réelle
L'Europe se relève de ses ruines
New-York. — Hugh Baillie, président | de }“United Press”, de retour d'un voya- | ge à travers quatre pays européens, a déclaré que la première impression d'un voyageur est que “l'Europe se remet sur| “Tel est le réconfort culturel et spi- pied”. rituel que cette précieuse médaille nous
“Non seulement l’Europe se relève, apporte, en même temps que le témoi- mais en fait certaines villes comme Pa-|gnage de la haute et exquise courtoisie, ris, Rome et Londres, donnent presque | bien française elle aussi, dont vos très l'impression d’un sursaut”, dit-il. Il at-| dignes collègues, et vous-même, enten- tribue partiellement cet état de choses | dez aimablement faire preuve à notre au plan Marshall, “en particulier à son | endroit. effet psychologique”. ! .
“En Europe”, d'ajouter Baillie, “on nues partager avec eux les Bages sent que les Russes sont contenus. Cela | sincèrement paternels né reconnaissan- est dû en grande partie au résultat des | ce et d'atracnement, qui se Daqueenr élections italiennes”. | spécialement par les voeux et les prières
Uu autre facteur de l'optimisme euro- | AU€ nous faisons, de touteoeur, monter péen est la perspective, chez les fer- au ciel pour le bonheur et la prospérité miers, d’une meilleure récolte. QUE l'Académie française et de ses mem-
“Et tout cela en dépit des événements i Pres éminents. de la Palestine”, dit Baïillie, qui ajouta | “Du Vatican, le 28 avril 1948. que ce pays paraît aussi éloigné aux! Pie XIl”. Européens qu'aux Américains. Il re-| C'est la première fois, depuis sa fon- marqua que l’on parle beaucoup moins l'dation il y a trois siècles, que l’Acadé-
“C'est surtout à travers vos auteurs classiques que nous l’avions connue, ad- mirée, aimée. Parmi eux, comment ne manifesterions-nous pas, en cette heu- reuse conjoncture, une secrète préfé- rence pour votre grand Bossuet, le nô- tre aussi, pourrions-nous dire, en raison du profit personnel que nous avons tiré de sa fréquentation assidue et ferven- te? Sans compter que nous trouvons chez lui à un réel degré cet accent de profonde charité que l’on sent vibrer dans la parole de tant d'orateurs sa- | crés qui honorèrent la chaire française et chrétienne.
de la Russie dans les pays d'Europe qu'en Amérique.
Chronique fédérale
(Débat sur le budget — Il faut payer la dette
nationale — Ques
Par la British United Press La session fédérale vient d'entrer dans sa dernière phase par un débat qui s'annonce orageux.
Le ministre des Finances, Phon. D. C. Abbott, a présenté son discours sur le budget et les députés ont commencé la lutte. L'opposition a manifesté immé- diatement une grande agressivité con-
tre le budget du gouvernement. Le cri- |
tique financier officiel du parti conser- vateur, M. MacDonnell, a déclenché l’at_ taque en présentant une motion de non- confiance. ;
Au sujet du budget lui-même, jes: bservateurs politiques se demandent |
o encore comment le qualifier. Le chef du parti conservateur, l'hon. M. Brac- ken, l’a décrit comme le budget le plus
\désappointant jamais présenté au peu-
ple canadien.
Le ministre des Finances a apporté une foule de réponses négatives aux espoirs du peuple canadien de voir les taxes diminuer. Il a refusé de réduire le taux général des taxes, et la taxe d'af- faires: il a refusé d'augmenter les exemptions de l'impôt sur le revenu, excepté pour les personnes âgées de 65 ans ou plus. Il a refusé de diminuer la
[taxe sur le tabac et sur les: liqueurs
de toutes sortes. Aucun changement important n’a été apporté aux tarifs.
Les diminutions de taxes accordées par le gouvernement (60 millions de dollars pour le prochain exercice fi- nancier) comprennent l'abolition de la taxe de vente de huit pour cent sur certaines denrées. Le gouvernement re- connaît qu’il ne peut empêcher que cet- te réduction ne profite surtout aux marchands et non pas aux consomma- teurs.
Le surplus financier du gouvernement fédéral pour le dernier exercice finan- cier a atteint la somme de 670 millions de dollars, Le gouvernement prévoit un autre surplus de plus de 500 millions de dollars pour jan prochain.
M. Abbott a aussi enlevé la taxe de
vente sur les réveil-matin de moins de dix dollars, la taxe de juxe sur les cou- telleries d'argent ainsi que la taxe de vente sur les chaises roulantes et les montres pour aveugles.
| Le critique du parti conservateur, M.
imie française reçoit une lettre du sou- verain pontife.
tion du logement
sur lesquels repose le budegt fédéral sont sains. Un bon nombïe de Canadiens sont de cet avis, tout en regerttant que le gouvernement ait négligé de réduire l'impôt sur le revenu.
Le principe qui semble avoir guidé le [ministre des Finances est qu’en période de prospérité il faut garder les taxes à un niveau relativement élevé pour ré- duire la dette nationale qui, incidem- ment, s'élève actuellement à près de 16 milliards de dollars, en plus des intérêts. L'an dernier, le gouvernement a réduit cette dette de près de 700 millions de dollars.
| On ne prévoit pas que le débat sur le | discours du budget soit très long, même {s'il est fort animé car tous les députés | semblent avoir hâte de terminer la ses- sion pour la fin de juin. Il se prolongera cependant, selon toutes probabilités, {jusqu'à la fin de la semaine.
Au cours de la semaine dernière, on a assisté au départ de plusieurs dépu- tés de la capitale fédérale. Ce sont sur- tout les députés qui prendront part aux campagnes électorales provinciales et aux élections fédérales complémentai- res. Cette diminution du nombre de dé- putés à Ottawa permet de prévoir que les débats de fin de session seront moins longs.
Avant le débat sur le budget, la Chambre des Communes a approuvé un projet du ministre de la Reconstruc- tion d'amender la loi sur le logement. D'après cet amendement, le gouverne- ment offre une sorte d’assurance-loyer
de l'argent pour la construction de mai-
conservateurs ont critiqué ce projet en soutenant qu'il était tout à fait insuf- fisant pour résoudre le problème actuel du logement.
Le parti C.C.F. a proposé un amende- ment pour que le gouvernement four- nisse une sorte de subsides à la cons- truction de logements à bas loyers. Le ministre de la Reconstruction a soutenu que Je projet socialiste ne donnerait pas plus de logements que ne le font actuel- lement les entreprises privées et le gou- lvernement. Le projet du parti C.CF. fut finalement rejeté par un vote de
Le GOFFEUR | MacDonnell, à admis que les principes | 103 à 30.
mes que Dieu ait donné aux hommes de |
“Et cela non par le fait d’une élec- ! tion arbitraire, car elle est par-dessus ,
|
qui soient
1
Mlle Thérèse Dandurand, de Don-
‘nelly, qui vient d'obtenir sa Maitrise en
aux compagnies de prêt qui avancent
sons de rapport. Les députés C.C-F. et|
Service social (en anglais: Master of Science in Social Work) à l'Ecole du Service social de l’université de Mont- réal. C’est un titre très recherché qui exige des cours de théorie et de prati- que, de longs examens et la présenta- tion d’une thèse. Mlle Dandurand a sa- tisfait avec succès à toutes ces condi- tions. Nous sommes heureux d'offrir de chaleureuses félicitations à notre com- patriote françco-albertaine.
Marins courageux
Londres. — Quatre Londoniens ont décidé d'entreprendre, le mois prochain, un voyage sans escale d'Angleterre aux Etats-Unis à bord d'un petit navire de 32 pieds de longueur. Le voyage du- rera 30 jours. Le navire a été construit
de telle sorte qu'il ne peut chavirer, nilintentée contre eux s'ils continuaient |
couler.
No 28
La “guerre froide” continue entre les
Cadeau du pape à l'empereur
Rome. — En réponse à une requête
}
! | photographie du Saint-Père, le pape
jenverrait non seulement sa photogra- iphie mais un film entier. Un corres- pondant de C.I.P. a appris que le pape ré donné instruction pour que le film , “Pastor Angelicus” soit traduit en ja- ! ponais et envoyé à l’empereur. Ce film, on le sait, illustre la vie et l'oeuvre du | RARES La demande de l’empereur était accompagnée d'un grand nombre de ca- deaux envoyés au Vatican en témoigna- lge de grand respect pour le pape et de l'intérêt porté à la religion catholique.
Censure des films en Ontario
Toronto. — Parmi les films examinés par la censure de l'Ontario, au cours de l'année se terminant le 31 mars dernier, 113 pour cent ont été jugés mauvais pour les enfants. Le rapport annuel de la Commission des censeurs annonce que ces films pouvaient être présentés au public à condition qu'il soit précisé dans la publicité qu'il s'agissait d'un specta- cle pour adultes. “Cependant, déclare le président de la censure ontarienne, ©. J. Silverthorne, plusieurs propriétaires de
[ont été prévenus qu'une action serait
| à l'avenir.”
Des élections générales auront lieu dans trois provinces durant le mois de juin
Frédéricton, N.-B. — Les citoyens du Nouveau-Brunswick voteront le 28 juin
prochain pour élire cinquante-deux dé-|mentaires qui ont eu lieu depuis les {tendent que le président Truman à dé-
putés.
Le premier ministre MeNair avait |raux furent élus par acclamation et un | put électoral: déclaré à la fin. de la session que des indépendant, Claude Beely, enleva le: juifs aux Etats-Unis. élections générales auraient lieu, mais | siège du comté de St-Jean, détenu jus-|
il n’en avait pas donné la date. La date a été annoncée après une réunion du cabinet.
La législature, dissoute la semaine]
dernière, comprenait 48 députés, mais un remaniement des comptés, fait en 1946, en a porté le nombre à 52.
Le gouverenment libéral, élu en août 1944, obtint 36 des 48 sièges, tandis que l'opposition officielle, dirigée par Hugh MacKay, en gagnait onze. Un indépen- dant fut élu.
On ne sait pas encore combien de sièges seront disputés par chacun des partis. Mais on croit que les libéraux et les conservateurs auront des candi- dats à tous les sièges, tandis que le parti C.C.F. a déclaré qu’il aurait des candi-
De nouveaux traites seraient nécessaires
Ottawa. — Le ministre des Affaires extérieures, M. Saint-Laurent, a dit aux Communes que, si Terre-Neuve se joint au Canada, il faudra signer de nouveaux traités avec les Etats-Unis concernant les trois bases américaines établies sur cette île.
Les Terreneuviens se prononceront le 3 juin prochain sur la question de leur union avec le Canada.
M. Saint-Laurent a expliqué que les Etats-Unis avaient. signé un bail de 99 ans, en 1941, pour ces trois bases éta- blies à Saint-Jean, Argentia et Ste- phensville. Ces baux représentent une entente entre les Etats-Unis, Terre- Neuve et le Royaume-Uni. Tout chan- gement de statut de Terre-Neuve chan- mandera que certaines clauses de ces traités soient changées.
Noms des gagnants
Tirage hebdomadaire en fa- veur des abonnés dont l’abon- nement est en règle.
Gagnants de cette semaine:
G.-0. Bouliane, Mallaig, Alta
Mme Hector Ouimet, Bonnyville, Alta
Arthur Chauvette, * MeLennan, Alta
Philippe Chénard, Tangente, Alta
Chacun de ces gegnants recevra un album de la Bonne Chanson, com- prenant trente chansons.
dats dans la majorité des comtés. Au cours des quatre élections complé-
élections générales de 1944, trois libé-
que là par un conservateur.
La seule candidature assurée à l'heure actuelle est celle du premier ministre McNair. Quand il annonça des élections générales à la fin de la session, il fit entendre clairement qu'il dirigerait son parti dans cette campagne électorale.
Le jour de la mise en nomination n'a pas encore été choisi mais on croit que ce sera entre le 13 et le 23 juin.
Régina, Sask. — Le premier ministre T. C. Douglas à annoncé que des élec- tions générales auront lieu en Saskat- chewan jeudi, le 24 juin.
Le premier ministre a dit dans un discours à la radio que le peuple de la Saskatcehwan “décidera s’il veut retour- ner à la misère du passé ou réélire un gouvernement qui se lie à une politique de liberté dirigée qui à tous apportera le sécurité et à notre province, le pro- grès”.
M. Douglas dit que le temps était ar- rivé pour la province de prendre une i décision.
Le parti C.C.F. qui conquit le pouvoir en 1944, détient maintenant 47 sièges a la législature provinciale. Il y a cinq | députés libéraux et trois représentants de l’armée, mais cette représentation cessera avec le parlement actuel.
M. Douglas dit qu'avant l'élection de son parti en 1944, il s’engagea à se présenter de nouveau au peuple après quatre années. Û
Le gouvernement entendait d’abord fixer l'élection au 15 juin, mais “l’inon- dation et les semailles tardives ont im- posé de reporter les élections à quel-
ques jours plus tard”.
Presque tous les candidats ont déjà été choisis. Les libéraux et le parti C.C. F. ont des candidats dans pratiquement toutes les circonscriptions tandis que le Crédit Social en a dans 32 comtés.
C'est la troisième élection générale provinciale au Canada pour l'été. L'On- tario votera le 7 juin et le Nouveau- Brunswick le 28 juin.
Construction de nouvelles écoles
Montréal. — L'’hon. Omer Côté, secré- taire de la province, a annoncé à Mont- réal, que son ministère venait de mettre au point un programme, soit le plus vas- te jamais entrepris à date dans la pro- vince, prévoyant la construction d'écoles primaires pour une Somme de $12,000,-
‘000. “Le gouvernement provincial,” a- t-il dit, “voit à ce que des écoles pri- maires soient construites partout où le besoin s’en fait sentir. Nous élèverons
feu dans tous les districts de la pro- vince”.
de l'empereur Hirohito qui désire une |
{Pie XII informa l'empereur qu'il lui |
théâtres ont ignoré cette demande. Ils!
de ces édifices modernes, à l’épreuve du
deux principaux groupes de nations
La politique des Hations unies permet aux dUIÉS el AUX Arabes de se massacrer
Par Maurice DAGENAIS de l2 British United Press
Le problème de la Palestine reste l’un ides plus aigus qui aient été soumis à l'attention des Nations unies. Il démon- tre la fragilité de la paix internationale jet aussi la faiblesse des Nations unies en face des problèmes sérieux.
Les Arabes et les Juifs se livrent un combat sans quatrier sous le regard im- puissant des Nations unies qui se divi- sent encore sur les principes à appliquer.
La bataille est le résultat d’une dé- cision de l'ONU de partager la Terre Sainte en Etats arabe et juif. L’organis- me mondial n’a pas su, par la suite, fai- re respecter cette décision en faisant | comprendre que la situation de la Pa-| Les chefs soviétiques ont proposé des ‘lestine présente un danger pour la paix! POurparlers directs avec les autorités internationale. américaines. Ces dernières ont répondu
Les Etats-Unis ont proposé de prendre |Au'elles attendent que Moscou prouve une attitude rigide et forte envers les [Sa sincérité par des actes réellement pa- belligérants, mais l'Angleterre, la Fran-!Cifistes et conciliants, au lieu d'ob- ce et le Canada ont préféré une D cher l'oeuvre de paix des Nations que plus conciliante de sorte que les |Unies et de provoquer les puissances oc- Nations uniés ont dû se contenter d'en- | cidentales. voyer un avertissement aux belligérants! Les ministres des Affaires étrangères et de nommer un conciliateur, le comte |de l'Angleterre et des Etats-Unis sou- Bernadotte, pour tenter d’apaiser lesl!tiennent que Moscou n'a rien fait dans ; deux parties intéressées. On demande, Lce sens et représente, au contraire, le en somme, à ce fonctionnaire de réussir | seul danger à la paix mondiale. ice que les Nations unies n'ont pas pu| On l’a constaté d'ailleurs immédiate-
fi à É à ea ifaire: arrêter la guerre. ment après l'offre de conciliation de Moscou.
La Palestine pose un problème pour toutes les Nations unies, mais elle sert| Immédiatement la Russie a critiqué encore à creuser davantage le fossé qui! Londres et Washington comme des en- | sépare l'ouest de l'est. nemis, au sujet du problème palestinien. La Russie qui a appuyé la politique De plus, en Allemagne, les autorités ‘américaine de forcer les Arabes et les|communistes ont proclamé qu'elles ne | Juifs à déposer les armes et qui a éga-|respecteraient pas l'interdiction améri- | lement reconnu le gouvernement d’Is- | caine pour empécher les communistes de raël, immédiatement après les Etats-|faire de la propagande en faveur de l'u- Unis, critique maintenant Washington. |nité nationale du Reich dans le secteur Les propagandistes moscovites pré-|américain de Berlin.
Les autorités d'occupation américaine cidé de reconnaitre israël dans un seul|ont dû fermer leur frontière aux Rus- gagner l'appui des votes | ses, à l'exception d'un seul poste de {contrôle, pour arrêter cette propagande Moscou accuse également l'Angleterre | hostile aux Américains.
ide soutenir la guerre en Terre-Sainte C’est à cause de cette contradiction lavec ses envois d'armes et en permet-lentre les paroles pacifistes de Moscou , tant à des officiers britanniques delet les actes hostiles des communistes ‘combattre avec les Arabes. que Washington a refusé de discuter la D'autre part, les occidentaux crai- | conciliation avec les chefs russes. D’ail- |gnent que la Russie cherche à réaliser | leurs, le président Truman et le secré-
lle rêve politique de plusieurs générations | taire d'Etat Marshall ont fait savoir aux t
de Tsars, de s'infiltrer dans le Proche- | Russes qu'il leur serait toujours possible Orient pour devenir une grande puis-|de soutenir leur prétendue politique de i sance méditerranéenne. L’Angleterre|paix aux Nations unies ou aux autres pourrait s'inquiéter d'une telle situation, | organismes internationaux.
car elle tente de ménager les sympathies arabes afin de pouvoir maintenir des lignes de communication et se ravitail- ler en pétrole.
En dépit de ces divergences, Moscou a voulu donner au monde l'impression que le gouvernement russe était inspiré par une idéologie pacifiste,
A cette fin, le gouverenment soviéti-
que a déclenché une offensive de pro- pagande intense et très habile. Molotov ct Staline ont annoncé leur prétendu | désir d'en venir à une entente avec les Etats-Unis et de mettre fin à la “guerre froide” actuelle entre les pays civilisés et le bloc communiste.
Le gouvernement britannique renoncerait | à ses nombreux projets d'étatisation
Scarborough, G.-B. — Les chefs du employant des méthodes qui ne le sont parti travailliste de Grande-Bretagne |pas, perd bientôt son esprit démocra- ont réalisé une volte-face complète tique même et le bénéfice des progrès quant au programme d’étatisation des : déjà réalisés en cette voie, car les mé- industries du pays et réclament aujour-|thodes employées pour atteindre le d'hui une politique d'appui à l’industrie | pouvoir sont généralement conservées, | privée. L'occasion de cet énoncé d’une|le succès une fois obtenu. Nous avons doctrine nouvelle a été le 47e congrès | déjà pu voir que, quand on veut at- annuel du parti, tenu à Scarborough. |teindre un but populaire en employant
|des procédés non démocratiques, le re- tour à la démocratie est sans cesse remis à plus tard avant d'être entièrement |répuaié par le gouverenment.”
j Le président du parti, le ministre de la guerre Emmanuel Shinwell, a jeté une première lueur sur ce changement en annonçant, dans une entrevue, que le programme d'étatisation est déjà à peu! Londres. — Un membre du gouverne- près complété et que le gouvernement| ment britannique laisse prévoir que le n'est pas encore décidé à nationaliser | cabinet Attlee présentera à la prochaine les aciéries, malgré sa promesse électo-i session du parlement un projet de loi rale de 1945. Ce qui semble retenir le !sur le contrôle des aciéries qui différe- cabinet à cet égard est le fait que les ra nettement des mesures déjà adop- fabricants d'acier ont réussi à relever | tées pour les autres industries maïinte- leur production depuis quelque temps, nant étatisées en Grande-Bretagne. tandis que les mines de charbon déjà Cette loi laisserait en place les organes étatisées voient la leur diminuer. actuels de direction de l'industrie an-
FLe premier ministre adjoint Herbert! glaise de l'acier, groupés dans la British Morrison a été encore plus explicite que Iron and Steel Federation et se conten- M. Shinwell. “I1 ne sert à rien, a-t-illterait de les faire surveiller par un bu- dit aux congressistes, de voter des lois|reau supérieur gouvernemntal chargé et créer de nouveaux organismes, sil seulement d'établir une politique géné- ceux-ci n'aident pas à produire unejrale de l'industrie.
plus grande richesse. | Assez bizarrement, si cette loi est ap-
C'est maintenant aux citoyens de ré- prouvée, elle suivra en $omme la ligne
lpondre à la législation que nous avons des réclamations faites par le député fait adopter en manifestant un nouvel travailliste Alfred Edwards, de Midäle- esprit d'entreprise et en tentant un |borough-East, qui vient d’être expulsé nouvel effort. Nous avons déjà tiré co- [du parti pour s'être objecté à l'étatisa- pieusement sur le compte de nos res- |tion des aciéries sur le même pied que sources naturelles. I1 faut réaliser une |les autres industries. A son dire, le gou- production industrielle, nettement plus | Vernément aurait mieux fait de procéder considérable qu’elle n'est maintenant. |selon la politique de l'entreprise privée N'allons pas croire que nous ferons face |qui est d'acheter une part du capital- à l'échéance simplement en tondant|actions et d'employer son titre de pro- les capitalistes d'encore un peu plus {priété à justifier son intervention dans près ou en cherchant une autre voie de | l’industrie.
raccourci. Le travaillisme est mainte- nant parvenu à ce stage qui a vu l'échec deltant d'autres mouvements révolu- tionnaires précédents; et nous devons éviter d'y sombrer comme eux.”
Dans son discours au congrès du parti
‘
À leurs frais
* Genève. — L’'Organisme international travailliste, le premier ministre, Cle-|des réfugiés a retiré sa protection à tout ment Attlee, a déclaré: “Une société, qui mouvement de réfugiés juifs vers le veut se rendre plus démocratique en |nouvel Etat d'Israël.
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Fondé le 16 novembre 1928
Journai indépendant en politique et entlérement con- encré à la cause religieuse et nationale.
Rédacteur en chef: P.-E. Breton, om. Rédacteur adjoint: S. Pelletier, o.mi.
E PRIX DE L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest: #2.00 Hpar an; Etats-Unis et Québec: $2.50 par an: Europe. 83.00 par an.
H Organe officiel de “L'Association canadienne-Irançalse de TAlberta”
Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe, Ministère des Postes, Ottawa.
MERCREDI LE 26 MAI 1948
oo
Pour faire un bon ménage
L'un des malheurs de notre temps, c’est que la science a tué la sagesse. Les formules sa- vantes dont nous accablent les spécialistes, ont fini par jeter aux oubiiettes les phrases simples, facilement intelligibles, où les peu- ples avaient résumé les vérités du sens com- mun et l'expérience des siècles. Le slogan a bien la prétention de remplacer le vieux dicton populaire, mais le slogan n’est qu'un produit des officines commerciales ou politiques, une sorte d’opium qui empêche d'observer et de penser. |
Telles sont les réflexions, assurément un peu démodées, qui nous sont venues spontanément à l'esprit en fermant le livre de l'abbé G.-A. Levasseur sur le “Secret du Bonheur conju- gal”.
Aujourd’hui, on répète un peu partout que la dignité du mariage est profanée, que la vie domestique court à sa ruine. La diffusion des erreurs sur le mariage et la corruption des moeurs, ajoute-t-on, rendent extrêmement difficile ce qu’on appelait autrefois un heu- reux ménage.
Que fait la science devant cette situation qui apparaît à quelques-uns désespérée? Elle essaie en hâte ses remèdes, elle tâche de faire des miracles. L’an dernier, nous lisions dans un magasine le récit de l’un de ces miracles qu’elle multiplie autour de nous.
Des mariés malheureux, attirés par la ré- clame, s’en allèrent consulter un psychana- lyste qui les soumit à une série de minutieuses et savantes interrogations. Après plusieurs en- trevues, il finit par faire sortir des profon- deurs inexplorées de leur être les motifs de leur antipathie mutuelle. Grâce au concours de trois ou quatre sciences, il put rétablir l'harmonie et les époux retournèrent à leur foyer, vide d'enfants, avec la certitude d'y trouver, enfin, la paix. Quinze jours plus tard, le mari était étendu sur le tapis du salon. Knock out.
Très souvent, des milliers de fois chaque an- née, ce sont des tribunaux de divorce qui pro- noncent le Technical Knock out.
Voilà la science. |
La sagesse, elle, affirme simplement qu'il vaut mieux prévenir que de guérir. C’est plus facile et ca coûte moins cher.
# # k
Comment prévenir un mariage malheureux et préparer un mariage heureux, c’est tout le livre de l'abbé Levasseur. On en devine tout de suite le caractère pratique. I1 ne dispense donc pas de lire des ouvrages plus élaborés sur les mêmes sujets, il invite même à le faire. * Dans un style clair et vivant qui sent parfois la recherche de l'effet atomique (le style, c’est l'homme), l’auteur corrige certaines erreurs courantes sur le mariage et l'amour humain, il dénonce les ennemis du bonheur conjugal, il indique les conditions nécessaires et suffi- santes de l’assurer.
Nous voudrions souligner à l'attention le chapitre deuxième qui s'intitule: “Plus de mariés que d’heureux???” Ce qui en fait la valeur, ce ne sont évidemment pas les trois points d'interrogation qui suivent le titre; c’est le rappel du plan divin du mariage, au- jourd’hui trop méconnu et même méprisé.
Le mariage n’a pas été institué ni restauré par les hommes, mais par Dieu. T1 est donc indispensable de le ramener à sa source pri- mitive, à l’idée même de Dieu pour en com- prendre la nature et la beauté. C’est le pre- mier moyen de le rétablir dans son état nor- mal, de j’ordonner à sa fin qui est, en même temps que la procréation des enfants, la sanctification et le bonheur des époux. Le malheur ne vient pas de Dieu, mais de l’or- gueil et de la malice des hommes qui ont voulu corriger la sagesse et l'amour de Dieu. Il n’est donc pas exagéré d'écrire que le mal-
heur en mariage est antinaturel et antichré- tien.
+ *k + : Il ne suffit pas, cependant, de connaître la nature et les lois divines du mariage pour faire un mariage heureux. Il y faut une pré-
paration morale qui commence, pour ainsi dire, avec la vie.
“De fait, écrit Pie XI dans son encyclique sur le mariage, on ne peut nier que le solide fondement d’un mariage heureux et la ruine d'un mariage malheureux se préparent déjà dans les âmes dès le temps de l'enfance et de la jeunesse. Car ceux qui avant le mariage se cherchaient égoïstement en toutes choses, qui s’abandonnaient à leurs convoitises, il est à craindre qu'ils ne restent dans le mariage pareils à ce qu'ils étaient avant le mariage: qu'ils ne doivent récolter aussi ce qu'ils auront semé: la tristesse du foyer domestique, les larmes, le mépris mutuel, les luttes, les mésin- telligences, le mépris de la vie commune ou encore, ce qui dépasse tout le reste, qu’ils ne se trouvent eux-mêmes avec leurs passions indomptées.”
M l'abbé Levasseur ne fait donc que résu- mer l’enseignement du pape quand il écrit que la qualité des époux de demain est déter- minée en grande partie par l'éducation de l'enfance et de la jeunesse d'aujourd'hui. Quant aux moyens pratiques qu'il propose pour parfaire cette éducation, ils ne sont pas tous d’égale valeur, ils ne trouvent pas même application dans tous les milieux. On pourra
même à l'occasion leur apporter quelques cor- rections.
Ainsi, par exemple, quand il attribue à “l'école l'obligation d'assurer certaines tâches dont les parents s'acquittaient dans le passé” {p. 66), il semble oublier que bien des écoles sont loin d’être de tout repos au point de vue religieux et moral. On ne pourrait sans grave imprudence leur laisser le soin de préparer les époux de demain. D'ailleurs, si religieuse et morale soit-elle, l’école ne remplacera jamais le foyer pour certaines tâches éducatives; les parents auront toujours le devoir de travailler personnellement à la formation morale de leurs enfants, de les renseigner à temps sur les choses du mariage. Si le foyer a besoin d’é- tre réformé à ce sujet, eh bien! qu’on le réfor- me, mais qu'on n’aille pas le remplacer par l'école. On ne répare pas les fondements d’un édifice en clouant des bardeaux sur le toit.
Il ne serait pas moins dangereux de confon- dre instruction et éducation. Même si elles ont entre elles des relations, elles restent cepen- dant distinctes. L'auteur a malheureusement brouillé cette distinction (pages 66 et ss.). Ses quelques envolées sur les bienfaits de l’ins- truction ne vont pas au but; elles tombent à plat. Au Canada, la partie de la population qui se vante de posséder la plus haute instruc- tion, est celle qui compte le plus grand nombre de foyers vides et brisés. C’est un fait encore que des gens instruits sont des débauchés et des brutes, et qu'on trouve chez bien des gens qui n’ont reçu qu’une instruction primaire, une grande délicatesse de sentiments, une pureté et une grandeur d'âme incomparables.
Le désir de défendre certains points de vue ne doit pas nous empêcher de voir la réalité. # Éd ES
Le mariage requiert aussi une préparation immédiate.
“Le choix soigneux du futur conjoint y im- porte au plus haut point. C’est de ce choix, en ‘effet, que dépend en grande partie le bonheur ou la disgrâce du mariage, chaque époux pouvant être un aide puissant, ou un grand péril et un grand obstacle, pour la pra- tique de la vie chrétienne dans le mariage. C’est durant toute la vie qu’un mariage im- prudent serait une source de chagrins. Aussi les jeunes gens qui se destinent au mariage devront réfléchir müûürement avant de choisir la personne avec laquelle ils devront ensuite passer toute leur existence” (Encyclique sur le mariage). Parmi les moyens de faire un choix prudent, le pape recommande la con- naissance mutuelle des conjoints, la prière, la pureté d'intention, les conseils des parents.
Nous croyons que le livre de l'abbé Levas- seur aidera beaucoup à faire le choix d’un conjoint selon la prudence chrétienne. Le chapitre sur les fréquentations propose une
. Suite d’observations pleines de bon sens et
de sagesse.
Une dernière remarque.
A deux ou trois reprises, l'abbé Levasseur parle des “Cours de Préparation au Mariage” du centre catholique de l’université d'Ottawa. Ces cours sont fort bien faits; ils ont été pré- parés par des personnes compétentes, ils couvrent à peu près tous les aspects du ma- riage. En plusieurs parties du Canada, ils con- tinuent à obtenir un immense succès. On les utilise, dans leur version anglaise et avec quelques adaptations nécessaires, aux Etats- Unis et en Angleterre.
Pourquoi pas aussi chez nous, en Alberta? On pourrait commencer dans nos centres plus peuplés, où il est relativement facile de faire appel, pour certaines parties des Cours, à un médecin ou à une garde-malade catholique. On peut être assuré que le bien serait conta- gieux. Le livre de l'abbé Levasseur est une exceliente préparation à ces cours. On devrait le mettre entre les mains de nos jeunes qui songent à se marier et même de ceux qui n’ont pas encore tout à fait oublié la lune de miel.
Le bonheur conjugal est un si grand bien qu’il vaut la peine de l’assurer.
S. P.
En lisant les journaux
Les accidents de la route
GAZETTE DES CAMPAGNES. — La route est encombrée comme jamais de véhicules rapides, puissants et, dans une mesure géné- rale, chargés à pleine capacité, puis lancés à des vitesses folles. Les camions modernes font la nique aux autos de tourisme qui ne sont pas de grande classe. Les autobus, même, ne se gênent pas pour avertir et dépasser, en coup de vent, l’automobiliste qui file pourtant “à cinquante milles!. . ”
Ajoutons que les chauffeurs d'autobus sont bien choisis, et assez sévèrement instruits. Aussi, les accidents sont très rares.
Il n'en est pas de même des camionneurs qui voyagent à %es heures assez souvent prolon- gées, manquant de sommeil, et manquant par- fois de toutes leurs facultés, soit par besoin de repos, ou. . . d’eau fraîche!
Les automobilistes ne sont guère plus pru- dents. Aussi, lisez les journaux. On se tue à qui mieux mieux.
Pour sauver des vies? Non.
Pour secourir le prochain en danger? Non.
Pour des oeuvres de charité corporelle ou spirituelle? Non.
Non, non et non. On se tue, parce qu’on veut aller plus vite que son voisin de route, qu'on veut montrer qu’on “connaît ça”, qu'on est “capable”.
On se tue pour rien, par vanité!
Pourquoi ne mettrait-on pas sa vanité à
conserver la vie du prochain, et. . . la sienne :
aussi?
“Il n'échappera à personne combien ont de force pour le bien et pour le mal, principale- ment en nos temps, les journaux et autres publication de ce genre”.
‘Que ce ne soit donc pas l’une des moindres sollicitudes des catholiques que de combattre avec ces armes pour la défense de la religion catholique”. Léon XTII
v
‘|naire de la reconnaissance officielle de
‘langue française, mais la formule adop- lnistratifs relèvent en définitive qu Par-
La Survivance
RE ol
È | sant des inscriptions latines ou des mots ‘qui s'écrivent de la même façon dans les deux: langues. La francophobie n’en ‘a pas moins trouvé à s'exprimer un jour l'en gravant subrepticement une inscrip- ‘tion anglaise en caractères télégraphi-
E LC] L 3 La reconnaissance officielle . | = ‘ques microscopiques sur l'une de nos : pièces de monnaie. : de la langue française | Pour ce qui est des innombrables pu-
{blications fédéräles, la lutte n’est pas
Nous célébrons cette année le cente-ine jouissait que de certains privilèges : terminée, mais la situation s’est sensi- ts définis par la constitution. | blement améliorée, Le nombre des rap-
ports, brochures, communiqués de tou- tes sortes qui sont imprimés dans les deux langues s'accroit sans cesse. Il
Un centenaire
la langue française au Parlement cana- dien. C’est en 1848, en effet, que le Par- lement impérial consentit enfin à abro- ger la clause de l’Acte d'Union qui pros- crivait l'usage du français à la Légis- lature des Canadas-Unis.
Lorsque le gouverneur, lord Elgin, vint donner lecture du discours du trône en français à l'ouverture de la session de 1849, il ne faisait sans doute que con-
Cette lutte pour la reconnaissance des droits officiels de la langue française se poursuit encore, mais nous pouvons
. larrive encore trop souvent que la ver- dire que nous avons sans cesse gagné à : À : La : Ê Fe sion française ne soit disponible que du terrain, surtout au cours des cin-!
2 ë i ines ou plusieurs mois a- quante dernières années. Les succès ob- \ plusieurs sema P
tenus sont sans doute attribuables en
iprès la version anglaise, mais de ce i i e aussi il y a amélioration. partie aux interventions courageuses de point de vu y certains de nos parlementaires, mais}
|Le Bureau des Traductions compte au-
encore davantage aux protestations ré- | jourd'hui ne Se ee sacrer officiellement une tradition que |pétées de milliers de citoyens obscurs re ne nos parlementaires avaient imposée de que l'on a souvent voulu tourner en ri- traducteurs “3 Le - haute lutte depuis la première session 'dicule mais qui n'en ont pas a F
ent pas se con-
de l'Assemblée législative du Bas-Cana- servi efficacement le prestige du fran- Il ne faut évidemment p da en 1792. La clause vexatoire de l'Acte |çais au Canada.
tenter de revendiquer auprès des autres d'Union n'avait même pas réussi à in- HE % Æ le respect des A de un =. terrompre cette tradition. La Fontaine | La constitution déclare que l'usage du “Re e à Us ne avait prononcé en français son pre” francais est obligatoire dans les textes brut en toutes choobstences dat mier discours à la Législature en 1842! 4: jois et les procès-verbaux du Parle- ee pour protester solennellement contre | ment canadien. La clause a toujours été a ee la proscription de notre langue. Et c'est! Lservée si on l'interprète dans son na de dela de précisément aprés son retour au pouvoir jsens restrictif. Comme les Canadiens! iition. Ce n'est plus ici une ques- en 1848 que le Parlement impérial Se français n'ont jamais accepté cette 5 décidait à satisfaire la première des interprétation, ils ont soutenu que l'u-
Ition de droit, mais une question de fait. | i ’ i 6 î i droits que l’on n’exerce pas tombent réclamations qu'il avait formulées six sage du français était obligatoire dans le q ans plus tôt.
. ; ivite en désuétude comme la chose est tous les documents publics puisque le’
éri i ji + .“iarrivée pour le français en Louisiane et ei - sn Le + | NOGeRE ei Que à manetion Dour l'espagnol au Nouveau-Mexique. Si 1867 reconnut le caractère officiel de la ! qu parlement et que les services admi- UE du Rénele ea AU ou permis pour les législateurs au parle- | ment, il l’est également pour les contri-
La lutte à d'abord porté sur la mOn-jyables dans leurs relations avec les ser- naie et le timbre-poste dont la valeur 4 fédéraux.
symbolique et la circulation à l'étranger | En pratique, le contribuable qui s'a- retenaient particulièrement l'attention. : ;
: 4 . :dresse en français à un service fédéral Le: ADI ROSE HMeUEER Ie One “est assuré de recevoir une réponse dans bilingue constituent les deux grands: jangue. Il est cependant exposé à
Ie Fo er F Canadiens ains retards qui proviennent de ce Ans Denaant PER eee la lettre et ia réponse doivent être NN A M NS es EDR successivement traduites étant donné Anciens HASITeS SDAne,- MARQUES que les fonctionnaires responsables sont
naux fédéraux USA PI Ven qe us . en immense majorité anglais et unilin- RC PE à gnes. Les Canadiens français ne doievnt
Fene APE : DIEU grue Ho Pace he SRI ROUES L2 | cependant pas se laisser rebuter: ils français et Canadiens anglais ne l'Ont monnaie bilingue a fait l'objet de vio- | Qu contraire réclamer un service DAS TouIQREs nr . 4 : re sens 5 se OCR one ee égal à celui que l'on assure à leurs çon. Nous avons toujours interprété l’ar- latives, l'une imparfaite votée sur la tin compatriotes de langue anglaise. Ils ne ticle selon l'esprit en SONCÉRANE que les du régime Bennett et Faure définitive doivent pas se lasser de réclamer des deux langues étaient également offir l'après le retour au MA BOUVENE: formules et des documents français, ils cieiles “anis que nos coassociés l'ont ,ment King. Gette disposition législative ne doivent pas se lasser surtout de ré- Interprete op souvent selon la lettre [vaut pour les billets de banque. Pour ce; clamer une représentation équitable es De ae Fees QU D sen nc dé us Fe ee dans le haut-fonctionnarisme fédéral. cielle était l'anglais et que le français , bronze, on a éludé la question en utili- Ge sont les fonctionnaires français, lors-
au'ils seront assez nombreux, qui assu- reront efficacement le respect de la
tée par les Pères de la Confédération |jement. n'était pas aussi claire que l’on aurait | pu le souhaiter. L'article de la cons- titution qui a trait aux langues offi- cielles du Canada ne procède pas par voie d'énumération des usages que l'on fera du français et de l'anglais. Il pro- clame que l'usage des deux langues est obligatoire dans la rédaction des lois et des débats du parlement et facultatif pour ce qui est des discours prononcés au parlement et des recours aux tribu-
Gontributions versées par nos paroisses en laveur de l'Association
Faisons commissions. Portons vall- ses, caisses. Livrons paquets, messa- ges. Garçons et autos à xotre service.
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Nous reproduisons ici pour le bénéfice Mullaig 50.00 des intéressés la liste des paroïisses avec | McLennan 75.00 CHAMPION ‘"S l'objectif fixé pour chaque centre: Mearns 25.00 | PARCEL DELIVERY
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MERCREDI 26 MAI 1948
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(suite à la page 3)
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MERCREDI 26 MAI 1948
EN CHINE,
Les missionnaires sont à l’epreuve
Son Exc. Mgr Louis-Prosper Durand, ofm, vicaire apostolique de Chefoo, Chine, actuellement en repos au Cana- da, vient de recevoir de l’un de ses mis- sionnaires la lettre que nous publions ci-dessous. Elle montre les difficultés que la guerre civile apporte aux mis- sionnaires. Plusieurs ont déjà été: tués par les communistes; d’autres sont dans des camps de prisonniers ou ont aû quitter leurs missions pour ne pas tomber entre les mains des rouges.
Voici la lettre:
Chine, Tsing-tao, ce 10 mai 1948 Excellence,
Votre lettre du 29 avril vient de m'é- tre remise, je vous en remercie.
Les nouvelles sont très mauvaises. Fang-tse a été abandonné par les trou- pes, le P. Kan à pris le dernier avion, il est ici avec le P. Yang, venu de Tsinan- fu et le P. Shan. — Les Rouges sont entrés à Fang-tse le 11 avril.
li y a éu de fortes batailles pour la prise de Weishien, 20 jours de luttes héroïques, mais la ville et le faubourg de YEst sont tombés. La mission à beau- coup souffert, l'église a sauté, du fait des troupes nationales, car on craignait que les rouges ne se servent des tours pour y installer des mitrailleuses.
Que sont devenus les deux Pères Tchang et le P. Basso? Aucune nouvei- le. ..
Maintenant, d'après les journaux, on se bat dans la région d'Idu, Ling-tse, ete. On parle de 100,000 communistes.
Ici les PP. d’Idu sont refugiés à la mission depuis plus de 6 semaines; ce sont les PP. Fabien, Ronfilet, Hilaire, Arnould, Vital, les 2 P. Du, Shia et Tchang. Aucune nouvelle du P. Sauva- ge, ni des autres prêtres.
Des bruits contradictoires circulent à propos de Che-foo, je crains que les missionnaires ne puissent pas évacuer.
Ici on craint aussi pour Tsing-tao. Les PP. du S.V-D. songent à évacuer pour le sud ou les Philippines. Où? La conservation de Tsing-tao dépend de l'attitude des Américains. Les consuls nous assurent qu'en cas de danger les navires U.S.A. nous prendront à leur bord. Quant à Tsinanfu, on ne sait? Le tout dépend de cette soi-disante ba- taille à Idu.
Donc instabilité partout. Le P. Ar- nould va à Nan-kin. Le P. Hilaire à Macao. La mission d’Idu se désagrège. Chacun me reproche d'être revenu. E- videmment ils ont raison, mais qu'y puis-je? Maintenant, que faire? Retour- ner en France ou en Indo-Chine (pas fameux) ou au Japon? je suis fort indé- cis. La Chine nous est fermée. Bientôt le sud sera envahi aussi. Voyez ce qui est mieux.
Telles sont, grosso modo, les nouvelles !
du pays ;pas fameuses, et l'horizon est sombre. Le P. L.-Marie serait toujours du côté à Mow-ping, les 2 F.M.M. aussi. Bonjour à tous, Un des Vôtres;
FALHER
(Courrier É retardé)
Naissance BEAUMONT À M. et Mme Roland Pelletier est né
le 18 mai un beau bébé Gi & de qui! C'est Beaumont qui vous revient. tenir) pesant sept livres ét demie. Le|Pensiez-vous que nous étions tous R. Père Patoine, curé de St- Joachim, |noyés? Vous savez bien que nous som- lui a conféré le baptême samedi, le 22!1mesS sur une côte. N'empêche que nos Mai, à l'hôpital de la Miséricorde. Le | Vieux pionniers nous disent qu'ils n'ont nouveau chrétien a reçu les noms de jamais vu tant d’eau et un printemps
Jean-Pierre.
pareil. Mais les travaux agricoles bat-
M. Roland , | itent maintenant leur plein. Votre cor- : nd Pelletier compte dix ans de en oMeane a été très occupé, et rien;
bon servi ce à la Survivance. Durant la |d'extraordinaire n'est survenu depuis 3
guerre, comme membre de l’ | canadienne, il séjourna en Allemagne et au Danemark. C’est là qu'il rencon- tra Mlle Maria Sorra, appartenant à une famille bien connue en Esthonie, que l'occupation soviétique avait chas- sée de son pays. Il eut la bonne idée de l'emmener avec lui au Canada.
Nous offrons nos félicitations aux heureux parents et nous souhaitons à Jean-Pierre de marcher sur les traces de son père.
MORINUILLE
}
plus. Tout cela à cause des a chemins. Pour aller au village, il fallait pour plusieurs fermiers faire un détour de 4 ou 5 milles. Mais cette semaine les chemins commencent à s'améliorer. | D'ici huit jours, tout sera normal.
# OH Æ
M. Maurice Magnan est revenu de
| son voyage dans la province de Qué-
bec. Il nous annonce le mariage, en
| deuxième noces, de son père, M. Honoré
Magnan, qui a eu lieu le 8 mai.
Mme Maurice Gobeil est revenue de l'hôpital, ainsi que Mme Emile Gou- dreau.
* *« +#
ment à faire quelques visites aux pa-! rents et amis de Montréal, entre autres ! aux confrères de classe rencontrés au! banquet du centenaire. Une visite mé-; morable de toute façon a été sous forme i de causerie intime à la classe de 60. rhétoriciens du collège Sainte-Marie. Croyant passer une demi-heure au mi- lieu des élèves, l’ancien, témoin du cin- quantenaire, ne s’arracha de ses jeunes amis qu’à 5h.30, soit deux heures après son entrée, muni d’un
4
| Notes de voyage i La semaine du 10 a passé rapide- |
“Admittatur” du! Père Préfet. C'était la classe de Hamlet et il en fut question, on peut le croire.
Dès dimanche le 16, on prenait le train
M. Arthur Morin est maintenant com- mis au garage de M. Henri Goboil.
A la messe dimanche on remarquait ! M. et Mme A. Théberge, de Picard-|!
ville, M. Lucien L'Heureux, de Legal, et plusieurs autres dont nous ignorons
iles noms,
K % + Jeudi soir, le 13 mai, M. Roland Che- vrier et sa troupe de Québec nous ont donné une agréable soirée, musicale et dramatique, dans la salle paroissiale. L'assistance était très nombreuse. & 4 %' Les élèves de l'école du village ont eu une agréable surprise la semaine
de Québec pour descendre à Trois-;, Rivières revoir le sanctuaire de Notre- Dame du Cap et les Filles de Jésus. Par un heureux hasard, la très Rév. Mère | générale était rentrée la veille. C'est
ria que le curé de Morinville eut le! privilège de célébrer la messe de com- munauté, lundi matin, conduit de l'é- vêché par M. le procureur, l'abbé Gi- roux, qui visita Morinville au temps du sacre de Mgr O’Neill. Là se trouvent les plus anciennes et les plus jeunes reli-! gieuses qui ont fondé, dirigé, étudié aui couvent Notre-Dame: Les Soeurs Marie- Adéline, Marie Ste-Zénaide, St-Pierre
Nolasque, qui toutes réciament l'Ouest | Pien- aimée Mme Moïse Chevigny au ci- | chez elle la semaine dernière après un dans le débat et qui s'adressent à metière! Tombée paralysée durant le ! court séjour à l'hôpital. M. Frederich | Chambre même et ceux qui s'adressent
pour leur pays. Parmi les jeunes, les
passée. Les RR. PP. Breton, de la “Sur- vivance”, et Berthold, visiteur aes éco- les, leur ont rendu visite. |
Los Angeles
La vie, mes amis, c'est comme les li- vres dans une librairie: un mélange de toutes sortes de chose; du grand, du noble, du laid, du criminel; du gai ét du triste.
Après notre série de noces, voilà que nous sommes obligés de conduire notre
Æ à la maison provinciale de Kerma-
Soeurs St-Martial, St-Anthime, Léon du Sacré-Coeur, Victor de Jésus.
La maison de Kermaria compte 150 religieuses et la province 500, et on re- fuse des missions faute de sujettes.
: Une si heureuse matinée devait se couronner par une gracieuseté de l'abbé Giroux et du secrétaire de Mgr Georges Pelletier qui voulurent bien conduire les pèlerins en auto jusqu’à Québec, c’est- à-dire à Sillery, chez M. et Mme Wilfrid Cloutier, oncle et tante de l'abbé Emile (Brière, autrefois de Saint-Paul. Après quelques jours à Québec, Lauzon et Ste- Anne de Beaupré, c'est vers New-York et Atlantic City que se poursuivra l'iti- | néraire arrêté d'avance. Partout il est; question de vocations, du petit nombre de prêtres et de religieuses qui travail-
service funéraire de M. M. Lamer, une | McGovern prend du mieux et Sa Pneu- | aux électeurs et à l'opinion publique par ide ses connaissances de Saint-Albert, | monie semble être contrôlée. Mme COX |a voie des journaux. Plusieurs députés |
Mme Chevigny passa six pénibles an-!} nées pour elle et pour les siens, dans un lit chez elle et à quelque sanatorium. Dimanche le 9 mai, on la voyait dimi- nuer; samedi matin, le 15 mai, elle s’é- teignait à 6h.30. Elle fut déposée au sa- lon mortuaire Edwards, où fut résicté le chapelet lundi soir. On y remerqueit | plusieurs personnes de l'Alberta. Mardi matin, service funéraire à sa belle église paroissiale de Saint-Paul. Enter-
rement au cimetière du Calvaire. Elle
aurait eu 72 ans le lendemain de son enterrement. Son époux, M. Chevigny, eut 68 ans ce triste dimanche, le 16 mai.
Outre son époux, Mme Chevigny laisse
deux enfants adoptés, René et Alice | Bernier, enfants de son frère Pierre;
‘pés à semer,
!nent en temps pour les semences.
! de Marie, car nos fermiers ne travaillent
‘comunion entoureront Jésus-Hostie du-
La Survivance
| Fanfare de la Gendarme- rie Royale Canadienne
La fanfare de la Gendarmerie Royale Canadienne, qui fait une tournée à tra- vers le pays, sera à Edmonton sous peu. Voici le programme suivi à cette oc- casion.:
Le 8 juin 1948, à 11h.30 am,., parade qui commencare au coin de la 107ème rue sur l'avenue Jasper jusqu'aux ca- sernes de la Gendarmerie Royale Cana-
aviation | semaines: pas de mariage, personne ne | dienne 10ieA avenue. A 8h.30 pm. le |s'est laissé mourir, pas de baptême non| même jour, concert public gratuit, en
face de l’'amphithéâtre, au Terrain de l'Exposition.
Le 9 juin à 2h.30 p.m. concert en face ide l'hôpital ‘Colonel Mewburn’” au bé- |néfice des patients.
SPIRIT-RIVER
I1 y eut moins de monde à l'assistance du Mois de Marie durant la semaine du 16 mai, car nos fermiers sont très occu- travaillant quasi jour et nuit avec une température favorable.
FR + *#
Nous souhaitons la bienvenue aux fa- milles de Denis Goulet et de Odilon Roy qui nous reviennent d'Edmonton après] un séjour de plusieurs mois; ils revien-
Æ % %X Dimanche, le 23, journée des plus en- soleillées et des plus chaudes; très belle assistance à la grand'messe et au Mois
pas le dimanche; le bon Dieu, aussi, bé- nira leur travail, aidé puissamment par la prière.
Lundi le 24, la basse messe fut célé- brée au couvent; il y eut des chants ap- propriés à la circonstance, car Mère assistante et Soeur Marie Roberte et Marie Angela nous quittent cet après- midi, pour Ottawa; la messe fut dite aux intentions de celles qui partent et de celles qui restent; il y eut l’oraison spéciale pour les personnes qui voya- gent: les prières de l'itinéraire les ren- dront saines et sauves à destination et nous nous souviendrons d'elles quand nous parlerons à Dieu.
E % * [un député du parti opposé. M. Georges | De passage à Spirit River, les Pères | Héon, député d'Argenteuil, donne tou- Oblats: Michalowski, Wagner et Pa- | jours le bon exemple sur ce point.
quin; ils sont toujours les bienvenus, | & % 1
Mme Joseph Dion a pu retourner |
est en pleine convalescence, % % | Nous aurons procession de la Fête- Dieu dimanche le 30 mai, après la! grand'messe de 10 heures; le reposoir sera chez Mme Eva Roy et nos marguil- liers porteront la croix de procession et le dais; nos enfants de la première
rant le parcours. Nous demandons que le beau temps se continue.
Le Mois de Marie a lieu tous les | soirs à 7h.30; soyons fidèles au rendez- vous.
TANGENTE
|ses collègues de langue anglaise. M.
= 7 sem arara ee GONCOUTS Nationaux d'orge à prononcer des discours: véritablement |
La reconnaissance. .….
(suite de la page 2) faisait récemment observer à la Cham-
bre, que nombre d'inscriptions, à partir des plaques indicatrices jusqu'aux me-
nus du restaurant, sont “RAtenenr|
rédigées en anglais,
Et s’il va prendre place dans l'une des galeries de la Chambre des Communes ! pour assister à la séance, il peut ne) qu'il y passe des heures sans ee un seul mot français. Il aura l'impres- | sion que l’on ne respecte pas le caractère officiel de la jangue française et que nos députés ne se prévalent pas souvent de leur droit facultatif de parler lei français.
Il est certaines formules du rituel! parlementaire qui consacrent le carac-! tère officiel du français, mais elles ne sont pas très nombreuses. Elles ont sans doute leur valeur symbolique, mais elles ne réussissent pas à créer une at-| mosphère française. C’est ainsi qu’a-| près l'adoption d’une motion le prési-! dent de la Chambre dira: ‘Adopté, carried” et que le greffier se lèvera pour | dire: “First reading of this bill — pre-i mière lecture de cette loi.” En principe, | toutes les formules règlementaires de-: vraient se réciter dans les deux langues, ! mais cette répétition serait aussi longue | que fastidieuse. Il devrait y avoir moyen: de réformer la procédure de façon à ce que l’on alterne entre la formule fran- çaise et la formule anglaise.
Pour ce qui est des débats mêmes, l'usage du français ou de l'anglais pose :
!
une question embarrassante pour nos! députés. S'ils s'expriment en anglais, ils réduisent d'autant la part faite au fran-! çgais et accentuent le caractère anglais: du Parlement. S'ils s'expriment en fran-
# . « | çais, ils se conäamnent à parler dans
Page 3
Le Thé de Qualité
ORANGE
ceptions que l'on pouvait compter sur
iles doigts. Depuis la dernière élection igénérale, cependant, on constate un i progrès considérable de ce point de vue.
Plusieurs députés de langue anglaise ont manifesté le désir d'apprendre le fran- çais et quelques-uns ont réussi à l'ap- prendre suffisamment pour le parler à la Chambre —— notamment MM. Donald Fleming et E. W. Fulton, chez les con- servateurs, Roy W. Thatcher et R. R. Knight, chez les socialistes, et W. Bene- idickson, chez les libéraux. M. Fieming en est même rendu à résumer assez sou-
’,vent son argumentation en français
après l'avoir développée en anglais. La tradition s’est également établie depuis 1945 que le proposeur et le secondeur de l'adresse s'expriment dans les deux langues et l'on a vu des députés libé- raux de langue anglaise se donner
: beaucoup de mal pour apprendre au moins une phrase en français afin de se ‘conformer à ce nouvel usage.
Comme la nouvelle députation fran- çaise élue en 1945 a déployé beaucoup plus d'activité à la Chambre que celle
le vide parce que l'immense majorité des
4
[députés de langue anglaise ne possèdent
pas la plus élémentaire connaissance du français et s’empressent de quitter la: Chambre. Ils sont ainsi tiraillés sr leur désir de servir les intérêts de leurs commettants. Il est cependant des cir-| constances où l’on peut dire quelques mots en français sans qu’il y ait in- convénient à n'être pas compris, par exemple iorsqu’un député annonce qu'il! n'a pas voté parce qu'il était ‘pairé’ avec
Quant aux discours proprement dits, lils se divisent en deux catégories: ceux qui constituent une intervention directe la
ont pris l'habitude de prononcer en français les discours de la seconde ca- tégorie et de s'exprimer en anglais lors-: qu'ils veulent intervenir directement: dans le débat. D'autres passent du fran-, çais à l'anglais et de l'anglais au fran-
çais au cours du même discours. C’est |:
un véritable dilemne qui se pose pour ceux de nos députés qui veulent jouer | un rôle véritable au Parlement. M. Hen- ri Bourassa s’exprimait ordinairement | en anglais pour se faire comprendre de!
importants.
qui l'avaient précédée, elle s'est acquis un prestige qui sert en même temps ce- lui de Ia langue française. L'influence de la députation française devrait s’ac- croitre encore après la prochaine élec-
tion puisque la dernière redistribution nous vaudra dix députés de langue fran- çaise de plus.
FO %
La langue française dont LaFontaine et ses contemporains obtenaient la re- connaissance officielle en 1848 n'est pas menacée de tomber en désuétude au Parlement fédéral. Les gains obtenus au cours du dernier siècle ont été lents, mais ils ont été constants et considéra- bles. En 1948, il y a encore sans doute beaucoup à faire pour assurer l'égalité pratique des deux langues officielles. Ce devoir ne s’impose pas seulement à nos députés, mais à tous les citoyens de langue française: les uns et les autres doivent s'épauler pour faire nommer les hauts fonctionnaires qui devront veiller en notre nom à faire respecter le ca- ractère officiel de la langue française.
Pierre VIGEANT L'Action nationale.
Si la grâce d’une vocation sacerdotale souffle sur un fils, si la grâce d’une vo- cation religieuse souffle sur une fille... laissez souffler la grâce, etc, comme Marie, l'humble servante, dites l’Ange- lus de Ja soumission.
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Dans un Parlement bilingue come DE L'OUEST CANADIEN our 1948 le nôtre, il ne serait que normal que: É x] b
René se trouvait à Washingotn, D.C.|
lent dans cette partie de la vigne qui a l'immense majorité des députés fussent
le 3 mai dernier, les clubs de couture de Palher ont fait l'expérience de leur première journée d’accomplissement. Cette journée fut d'un grand succès.
Sous la direction de Mme Lauzé, les Beavers, Jolly Workers, Dainty Home- makers et les membres du club Needle, Craft ont pu terminer leur première an- née d'ouvrages de couture, groupées en clubs.
Mile Fraser du département d’Agri- culture, et Mile Conneliy, chargée de l'économie domestique du district et qui à organisé les clubs, arrivèrent lundi matin pour juger les travaux faits par les membres.
Dans ce but, on prépara une exposi- tion de leurs travaux dans la salle des réunions. De trois à six heures les por- tes de la salle furent ouvertes au public.
Après la fermeture de la salle, les membres du club Needle Craft se ren- dirent au Café Adanac pour y jouir d'un délicieux souper avec nos distin- guées visiteuses, Miles Fraser et Con-;
‘ nelly.
À huit heures, les parents et amis se rendirent au sous-sol du couvent pour la partie la plusi importante de la jour-! née. Mile Fraser put dire seulement quelques mots avant de reprendre le
nom Edmonton.
avec sa verdure, ses tulipes écloses, ses arbres déjà touffus et surtout des té- gions de beaux enfants aux yeux noirs, jqui rappellent ceux de Morinville et de Legal, entre le sucre d'érable et le fro- mage d'Oka.
Au revoir, en route vers New-York étrangement grand. Beaucoup de mon- de s'intéresse à la radio française en Alberta.et se demande à quand la pre- mière émission. Plusieurs ont donné et travaillé à remporter cette victoire qui ne sera pas la dernière défaite de nos amis unilingues.
Æ %X + Filles de Jésus nées à Morinville
Soeur Célina-Marie (Rébecca Tellier), Soeur M.-Philippe (Fleurette Gibeau), Soeur M. Laetitia (Blanche Sabourin), Sr M. Solange de Jésus (Jeanne Jean), | St-Maxime-Marie (Tarcienne Bois- | sonneau),
sr M.-Louise-Gertrude (Cécile Dupuis), Soeur Winnifrid-Marie (Edith Steffes), {Sr Henri-Maria (Thérèse Desnoyers), Sr Ephrem Maria (Jeannette Rousseau), Sr M. Agnès-Joseph (Alice Trottier), Sr M. Joseph-Hector (Antoinette Bois-
L'avion l'emmena près de sa vieille tan- te et “mère” le lundi après-midi. Ca
Partout aussi, c'est le joli mois de mai {nous fit du bien au coeur de le trouver |m. i, baptisa Marie, Gabrielle, Suzanne,
là, au chapelet du soir et au service du: iundemain. Ii ne regrettera jamais d'être venu. La bonne tante le vit là, c'est certain.
Mme Chevigny est née à Québec. En- core jeune, elle suivit la famille dans! l'Est des Etats-Unis, à Falls River, | Mass, je crois, où tant de nos Cana- diens furent attirés, déplorablement, par les usines, les filatures, etc. En 1904, fille de 28 ans, Alphonsine Chevigny arrivait à Edmonton, Alberta. En 1905 elle épousait M. Eugène Julien. En 1909, M. Julien décédait, laissant sa veuve sur la ferme qu'ils possédaient à Lamoureux. Mme Julien épousait M. Moïse Chevigny en 1911. En 1924, M. et Mme Chevigny, avec René et Alice, s’en
Baptême. — Après la grand'messe pa- roissiale du 23, le R.P. Oscar Pinard, o.
née le 15 avril et dix-septième enfant de M. et Mme Georges Bouchard. Le par- rain fut Marcel Pearson et la marraine Thérèse Bouchard, soeur Ge l'enfant. Nos félicitations. | # + % |
M. et Mme Armand Ouellet et leur! famille de Donnelly, sont arrivés défini- | i
tivement à Tangente pour prendre pos- session des propriétés de M. J.-N. Fleu-' ry.
æ #* %*
Les paroissiens de Tangente, d'Eagle- sham et de Codesa, auront l'avantage et le grand plaisir d'entendre une troupe | de Güirouxville qui viendra jouer l'une | des pièces les plus appréciées du R. P.! Laurent Tremblay, intitulée “Margot”. La séance aura lieu à l’école de Tangen-
vinrent à Los Angeles. René a marié \&. je 6 juin à 8 heures du soir. Prière de | Mile Murielle Bousquet, fille de l'une de !écerver avant la séance son billet d'en- nos distinguées familles françaises. Ali- trée. On pourra se le procurer immé- ce est maintenant Mme Carnie Wayne, :Gj,tement à l'école. Les jeunes filles de
fabriquant de bijouteries.
Girouxville promettent de nous procu-
Mme Chevigny est la dernière de la|reï tn rire continu. Invitation à tous famille de Robert Bernier. Mmes Taché [et chacun. Il y aura de la place pour
et Landron reposent au Massachusett; Pierre repose à Edmonton ou Lamou- reux: et près d’Alphonsine reposent ici
tout le monde dans la salle de 60°x24’.
Peu pratique pour la
bilingues, que chacun püût s’exprimer dans sa langue maternelle avec la cer- titude d'être écouté et compris s'il a vraiment quelque chose à dire. En fait, les députés de langue anglaise qui pos- sédaient des notions convenables de français ont constitué jusqu'ici des ex-
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TROIS CONCOURS PROVINCIAUX
5275 3ème: $125
L 2 Premier prix: 2ème: $175;
train nour Edmonton. Suivit la parade sonneau),
des modes. Après avoir entendu quelques | Soeur Gérard-Maria (Thérèse Riopel),
talents musicaux, nous avons jeté un|Soeur Sheehan,
Coup d'oeil sur le passé. M. Gibeau nous | Sr Marie Alberte (Germaine Boisvert),
adressa ensuite la parole. Religieuses qui se sont dévouées à Nos jeunes filles étaient un peu ner- Morinvilleæ et à Edmonton:
veuses lorsque Mlle Connelly se leva! sr M. Adéline, fondatrice de Morinville,
pour annoncer les gagnantes. La foule! Soeur Marie Ste-Zénaïde,
acclama lorsque Mlle Pauline Roy, deSi gr M. St-Pierre Nolasque (à Edmonton),
Beavers, Mile Bernadette Brodeur, des! (elles sont actuellement à Kermaria
Jolly Workers, Mlle Henriette Roy, des| des Trois-Rivières).
Dainty Homemakers, et Mme Evette Soeur Marie St-Martial,
Robertson, du club Needle Craft, furent iSoeur Marie St- Anthime,
les heureuses gagnantes. Mlle Isabelle | Soeur Marie Léon du Sacré-Coeur,
Chalifoux, 2ème gagnante du club|sceur Marie Victor de Jésus, novice.
Needle Craft, les accompagnera aussi à
Vermillion. BR Az? | Nos félicitations à ces dames et æ-| Un évêque arrêté en te Yougoslavie
Après quelques mots de chacune des re gagnantes, la veillée se termina par “O; Cité Vaticane. — Le Vatican vient Canada”, | apprendre que les autorités yougosla-
Les membres des clubs veulent expri- ves ont arrêté, le 20 avril dernier, l'é- mer leur gratitude à tous ceux qui ont vêque de Mostar, dans la province aidé à leur succès. Elles souhaitent bon- d'Herzégovine, Mgr Pierre Koulé. On ne chance aux clubs de jardinage qui ignore encore le motif et l'endroit de sa Sorganisent pour cet été.. ! détention. -
Joseph et Jean. Mme Chevigny était l’avant-dernière de la famille; Pierre, père de René et d'Alice, décédé à 35 ans, était le bébé. Lorsque j'arrivai en Alberta, je passai quelques bonnes an- nées avec M. et Mme Chevigny sur leur ferme à Lamoureux. M. Chevigny est le frère de ma mère. Mme Chevigny, au- paravant, et sur son lit de malade, était une lectrice assidue de la “Survivance”| — et de mes petites chroniques. Je reçus d'elle des compliments et, de temps en temps, des petits coups de bec; ce que j'aime. Les porteurs à l'enterrement fu- rent: MM. René, Carnie (mari d'Alice), David Sarrasin, A. Anctil, A. Duval et moi-même. Nombreuses offrandes de fleurs et de bouquets spirituels. Aure- |! voir, chère tante! A bientôt! À la më- me place.
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! i
Page 4:
— MeLENNAR
Le 16 mai dernier, il nous était donné
sistance s’est bien amusée. On espère ‘avoir l’occasion de les applaudir encore {ct souvent puisqu'ils ont promis de nous ‘revenir périodiquement. La prochaine
MALLAIG
Lundi dernier à huit heures du ma-
d'assister à une soirée théâtrale donnée ! fois, ce sera pour jeur mise en scène de |{;, 3, feu détruisit complètement la
par des professionnels venus de l'Est. Cette vaillante petite troupe d'artistes, sous la direction de M. Serge R. Che- vrier, sut charmer un auditoire nom- breux par l'interprétation parfaite d’un programme excellent.
“La Gardienne du foyer”, comédie dramatique en trois actes, et une comé- die en un acte, “Zézime”, furent fort goûtées, ainsi que le chant et la musi- que, dans le “Cowboy des prairies” et le “Benjamin de la chanson”. Les ac- teurs reviendront puisque leur devise semble être celle-ci: “Intéresser et plai- re pour revenir.”
Æ 4 %
Le dimanche suivant, 23 mai, l'Union théâtrale de Montréal, sous la direction de M. André Carmel, venait de nouveau nous offrir une de leurs représenta-
tions toujours si captivantes. Cette fois, |
les artistes et leur directeur se sont sur- passés dans leur magnifique interpré- tation d'un drame en cinq actes: “Le roman d'une orpheline” suivi d’une grande comédie: “cézé pompier.” L’as-
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Cet avertissement a pour but d'aider le public et de lui éviter des ennuis à la
frontière.
go D sus
LA COMMISSION DE CONTRÔLE DU CHANGE ÉTRANGER OTTAWA.
“La Passion”. CORRE
M. et Mme Edouard Reugier ont fait baptiser derniérement une petite fille nommée Marie Suzanne. Parrain et marraine: M. et Mme Philippe Richer, oncle et tante de l'enfant.
! k + # :
M. Val Frey est allé à Edmonton as- siter à la convention tenue au “Corona” jpar la Northland Utility Electric Co.
Vendredi dernier, après l'office du mois de Marie, tous les cadets du déta.… chement local se rapportaient à leurs lquartiers généraux. De là sous le com- mandement du lieutenant en second, l'abbé G.-H. Primeau, il y eut défilé à travérs les rues du village. Le régiment se rendit ensuite sur le terrain de jeux. Là les cadets au nombre de quatre-vingt passèrent en revue et exécutèrent leurs différentes manoeuvres.
Ce fut une révélation pour les specta- teurs; l'ordre parfait et la régularité de mouvement furent très marqués. Tout ceci en préparation à la grande revue présidée par les officiers des quartiers généraux qui aura lieu sous peu.
a LS bd
Les membres de la Chambre de Com- merce, aidés par un bon nombre de sympathisants, méritent des félicita- jtions pour l'ouvrage accompli sur le
terrain de jeux en prévision des jour-
nées de sports de la division scolaire qui auront lieu bientôt.
|. M. Purdy, du bureau-chef des Cham- Ibres de Commerce à Montréal, à un
ha présidé par Léo Carrière, donna |
un rapport très détaillé et très intéres- isant des activités de cette organisation [à travers le Canada. Une quinzaine de [COURSE étaient présents. Éd ES ÉG La séance donnée par l'Union théâ- Itrale de Montréal sous la direction d'André Carmel a été applaudie par une assistance nombreuse et intéressée.
ST-EDOUARD
M. Joseph Socquet vient de terminer l'extérieur de ses propriétés en stucco; Henri Plante à fait de même.
Récemment le curé Délisle de Sainte- Lina rendait visite à son ancienne pa- ‘roisse.
Alphonse Paquin vient d'acheter la deuxième terre de M. Thibodeau.
| La semaine dernière Edouard Preville et Charles Tessier se rendaient en ville à propos d'une fraction de terrain et le sort parait-il favorisa M. Préville.
Arthur Pomerleau est définitivement ‘déménagé sur sa propriété au village.
+ % *%
M. et Mme André Frigon sont arrivés de Vancouver où ils ont passé l'hiver et visitaient chez leurs parents M. et | Mme Thomas Marcoux avant de s'éta- blir à Saint-Vincent.
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Richard, enfant de M. Armand Mar- tin est à l'hôpital de Saint-Paul où il a dû subir une opération où il s’est. fait soigner pour une pneumonie en même temps. Sa condition est très améliorée.
Mme Léon St-Arnault à passé quel- ques jours à l'hôpital de Bonnyville la semaine dernière.
ER %e 2%
Sous l'habile directive de Mme Henri Mageau les acteurs du village présen- tèrent, dimanche dernier, à la salle pa- roissiale, une comédie en trois actes intitulée “La marraine de Charlie”. M. Louis Thomas, la marraine, suppor- té d'un groupe très habile, rendit son
rôle à merveille. L'assistance, qui était
venue de toutes les paroisses voisines ainsi que de la nôtre, rit aux éclats du commencement à la fin. Ce fut un suc- cès épatant dont on parlera longtemps. + x +
Née chez M. et Mme Oliveir Lafleur le 7 mai, une fille, baptisée sous le nom d'Alice.
Collin Mallard
La Survivance
BREYNAT
La population de Breynat commente à respirer plus à l'aise. Le niveau de la rivière Wandering a baissé d'environ 5 | pieds durant la dernière semaine. Mais ile gonflement des eaux ne fut pas sans ! causer bien des dégats. Quelques ponts furent inondés et presque tous furent ‘bien lavés. Il n’y en a qu'un qui a levé cependant, d’autres ont eu quelques pi- :liers de brisés. L'eau a emporté jusqu'à 115 pieds de terre au bout de certains l ponts. Il fut même un temps où plus | de 200 personnes, à l’ouest de la rivière | Wandering et au nord de la rivière | Montagne, furent plus ou moins isolées
|
| core il est pratiquement impossible pour les autos et les camions de traverser la ‘Wandering. Sur les six ponts, il n’y en M. T. J. Harrison qui vient de démis-:, qu'un sur lequel on peut s’aventurer. sionner comme représentant du Mani- | Ce qui complique la circulation. Ainsi,
toba à la Commission des céréales. Il's; M Hébert voulait se rendre chez son | L S ji d i j LS Fi + = s'occupera désormais de l'attribution des | voisin en auto, il aurait un détour de
lau reste de la paroisse. Actuellement en- |
| |
|
{-
cinq bourses annuelles, offertes par les | 9 milles à faire: chanceux encore s’il!
brasseries canadiennes aux étudiants irrétait pas obligé ici et là de se faire
qui voudraient se préparer à faire des ‘tirer avec des chevaux. Ceci indique |
recherches sur la culture de l'orge. Ces i pétat d'abandon dans lequel nous som- l
bourses leur permettront de suivre des nes malheureusement laissés, Mais que cours dans n'importe quelle université | ceci n'effraie pas nos futurs colons:
canadienne. Le “Barliey Improvement :toutes les terres à vendre sont au sud!
i +? ‘A ee 1 : + . . A o Institute” a son siège à Winnipeg. M. |de la rivière. pour nos fermiers qu'ils laissent de côté Harrison en est le chef. ï + Æ % tout loisir pour s'occuper uniquement
Pour guérir nos maux, la population |de leurs semences. Dès vendredi, le 14, PLAMONEDON
‘de Breynat, Wandering River et Ames- on entendit gronder les tracteurs. De- La campagne pour la Croix Rouge se
JEAN-CÔTE
Le beau temps est si encourageant
bury a signé une pétition, tenu une as- puis, leur grondement se fait entendre Isemblée qui réunissait une forte majo-| jour et nuit, sauf le dimanche. C'est irité de la population. Une motion fut : plaisant de voir ce renouveau: les beaux
‘tions aux heureux parents.
À I É LA BEAUMONT continue sous la direction de la dévouée présidente, Mme Josephine Saint-Jean. Dimanche le 23 mai nous avions le : k plaisir d’avoir parm nous le R. P. Alfred parlantes, à son profit, dans la salle pa-
Bouchard, et c’est lui qui nous donna | roissiale, et le 21 mai une autre soirée Vinstrnétion à la community hall Les recettes ont
+ % été bonnes. Faisons notre possible pour Naissances. — Un garoçn est né à M. cette grande oeuvre qui est consacrée à l'humanité souffrante. Æ + %
Le 19 mai, il y eut une pièce jouée par les acteurs de Montréal. Tous ceux qui y assistèrent ont trouvé que c'était parfait. La pièce s’intitulait “La gar- dienne du foyer”.
et Mme Maurice Goudreau (Angéline Lavigne. Un garçon est né à M. et Mme Léger Demers (Annette Vaugeois. Un garçon est né à M. et Mme Alphée Gou- dreau ‘Thérèse Charest. Nos félicita-
+ *% +
Les élèves de Beaumont qui fréquen- | tent le couvent de Morinville était en vacances dimanche.
Jeudi soir, le 27, la troupe de Mont- réal sous ia direction de M. André Car- mel, donnera une séance dramatique à la salle paroissiale. M. Carmel est le frère de Mme Adélard Royer, d'ici. chez elle, mais les rapports sont qu'elle
KO % % ir’est pas encore trop bien. Nous espé-
De passage dans les familles Lambert rons toujours un mieux pour elle qui fut leur soeur, Mme veuve Olivier Lachance, !la garde-malade du district durant si autrefois d’Edmonton; elle vient d'Ed-|]lon£stemps et qui a soulagé tant de mi-
L'accident dont nous avons parlé dans notre courrier précédent, a eu pour résultat d’'endommager l'automobile. Les occupants s’en sont tirés sans trop de misère.
Mme Robert Piquette est de retour
Le 14 mai il y eut une soirée de vues!
adoptée pour rémplacer le surveillant | champs fraichement semés, les terres des chemins. par M. Hector Gérard. Cet- riches en luzerne et trèfle qui poussent te pétition et cette motion furent en-'comme par magie et enfin le blé d’au-
voyées à notre député, l'honorable Lu- cien Maynard, mais malheureusement elles sont demeurées sans résultat.
Ces remarques prennent de l’impor- tance après l'alerte que nous avons eu
nondation ont falli coûter la vie à un de nos paroissiens, M. Alex Duperron. Voulant se rendre chez un voisin de l'autre côté de la riviére, et ne voulant pas s'allonger de 6 milles à cause des ponts lavés, il essaya de traverser la rivière à gué avec ses chevaux. Au bout de quelques minutes, les chevaux re- vinrent seuls et sans la boîte à grain. L’alarme fut donnée et tous les hommes
disponibles dans le village au nombre de!
7 avec le Père D. Dubuc, om.i, curé, en ‘tête, commencèrent les recherches. Le ‘P. Dubuc et M. Georges Gérard retrou- _vèrent la boîte à une couple de milles plus loin. Ils découvrirent alors que M. Duperron se voyant à Ia dérive dans une boîte qui s'’enfonçait s'était jeté à la nage et, de peine et de misère, avait
son, où elle à passé une partie de l'hiver avec sa fille. Re %k #
Les tracteurs ronflent jour et nuit. Les fermiers jouissent d’une températu- re agréable pour leurs semailles qui sont exactement un mois plus tard que l’an dernier.
+ Æ *%
M. Emile Morin a loué sa ferme à M. Alphée Goudreau, et il a déménagé sa famille dernièrement à Mercoal où il
travaille depuis quelques mois. Mercoal|
est tout près de Coal Valley.
En faveur de ia télévision
Le bureau à déclaré que la Corpora- tion se lancerait dans le domaine de Ia télévision aussitôt que ses finances le lui permettraient. Les gouverneurs ont laissé entendre qu'il faudra probable- ment exiger un taux de la télévision, vu qu'il en coûtera plus cher pour des émissions visuelles que pour des émis- sions sonores.
SOUMISSION POUR CHARBON
(Provinces de l'Ouest)
Des soumissions cachetées, adressées au soussigné et portant sur leur enve- loppe, en sus de l'adresse, la mention “Soumission pour charbon pour les Pro- vinces de l'Ouest”, seront reçues jus- qu'à 3 heures p.m. (heure avancée de l'Est), le mardi 8 juin 1948, pour la four- niture de charbon pour tous les édifices fédéraux et fermes expérimentales des provinces du Manitoba, de la Saskat- chewan, de l'Alberta et de la Colombie- Britannique.
On peut obtenir les formules de sou- mission, ainsi que les spécifications auxquelles sont jointes les conditions, en s'adressant à l'acheteur, ministère des Travaux publics, Ottawa, Ont. à l'ar- chitecte régional résident, Winnipeg, Man.,, à l'architecte régional résident, Saskatoon, Sask., à l'architecte régional résident, Calgary, Alta, et à l'architecte régional résident, Victoria, B.C.
Les soumissions doivent être faites sur les formules fournies par le mi- nistère et en conformité des spécifica- tions ministérielles et conditions qui y sont jointes. Les marchands de charbon doivent donner dans leuï soummission le numéro de leur permis.
Le ministère se réserve le droit d’exi- ger d'un adjudicataire quelconque, a- vant de lui donner une commande, un dépôt de garantie sous forme soit d'un chèque visé par une banque à charte canadienne fait à l’ordre du ministre des Travaux publics et égal à 10 p. 100 du montant de la soumission, soit des bons au porteur du Dominion-du Cana- da ou de la Cie du chemin de fer Cana- dien National et de ses compagnies constituantes dont le capital et l'intérêt sont garantis sans réserve par le Domi- nion du Canada, soit encore de bons susdits pour une partie de la garantie et d’un chèque visé tel que susdit pour la balance. |
Par ordre, J. M. Somerville, secrétaire.
; Ministère des Travaux publics,
Ottawa, le 19 mai 1948.
\ réussi à rejoindre un lieu sûr et retour-
:sère. Tous sont unanimes à lui souhai- Lit chez lui en remerciant le bon Dieu
| ter prompt retour à la santé. Îde l'avoir sauvé. RE Naissances
« M. et Mme Albine Gauthier sont les De RPAON RARE EDS UE
j - . plus bel. Enfin, nous nous sentons re- heureux parents de deux jumeaux qui
ivivre après deux is d’i À ont reçu les noms de Roland et Ronald. cr Legs diement a RO semences sont commencées. La tempé- [SES félicitations.
‘rature est très chaude ces jours-ci
;
chez ses parents depuis quelque temps, feuilles. M. Octave Chevigny, donna naissance à : june fille le 9 mai, le jour des mères, ! nes . jè l'hôpital Ste-Catherine du Lac-la-: Moins de papier cana- Biche. L'enfant porte les noms de Hé- dien pour l'Angleterre lève Colleen Marie Anne. Nos félicita-
{tions. }
Londres. — Un porte-parole du Board
M. et Mme Gerald Johnson sont les of Trade a déclaré que l'augmentation heureux parents d’une fille, leur pre- ides importations de papier à journal de mier enfant. Félicitations. ila Scandinavie peut aider la Grande-
M. et Mme Henri Porodeaux, Gourin, sont heureux d'annoncer à leurs !
de
parents et amis la naissance de deux! de Terre-Neuve petites jumelles. Ils n’ont qu’un fils dei | 15 ans qui est au collège Saint-Jean |d'Edmonton. L'on comprend alors faci-! [lement leur joie. Les petites filles por-| teront les noms de Lilliane et Vivianne. Félicitations.
M. et Mme Thomas Schaub aussi sont les heureux parents d’une fille née le 18 qui s’appellera Marie Jacqueline. M. et Mme Léo Cloutier ont été parrain et
marraine. Félicitations. âgées de 65 ans et plus.
a ue Exemption de Mie Elisabeth Bossée est à l'hôpital | cordée aux
du Lac-la-Biche sous soins médicaux. & % #
Eh bien! nous jouissons d’un’ temps | superbe; toute la nature est reverdie. | Nous entendons ‘les ronflements des tracteurs dans les champs; on prépare | de 20 pour cent sur les théâtres
les semailles. Et quoi de plus gai que | endroits d'amusements. d'entendre le petit chant des grenouilles |
le ministre des Finances:
janvier de cette année.
Mme J.-C. Buehler, de Sterco, qui est ‘l'herbe pousse très vite ainsi que les!
Bretagne à épargner des dollars, grâce à l tune diminution correspondante dans les
tomne qui déjà donne l'espérance d’une iriche automne.
Maigré l’enchantement du printemps nouveau qui nous donne du feuillage en imoins de cinq jours, nous voyons aussi
ibat sa luzerne. Une surprise pour nos colcns, ils pourront en même temps jouir du fruit et des semences. Beau- icoup de nos cultivateurs ont encore du Icrain à battre. Ils récoltent ce que les isouris n'ont pas mangé.
i Æ Ok 3%
Dimanche dernier, ce fut la première communion pour plusieurs de nos en- fants: Richard Villeneuve, Colette Par. ker, Yvette Hétu, Noël Bruneau, Ro- lande Gervais, Aurore Henly, Gilbert et Gilberte Sasseville, Jacqueline Roby, AI- ibert Turcotte, Madeleine Girard, Doris Gervais. Durant la messe de circons- ltance un choeur de jeunes filles chanta des cantiques appropriés à la circons- tance.
FE + +
Dimanche soir, ce fut la séance don- née par les jeunes filles de Girouxville, une pièce intitulée “Margot” qui eut un grand succès. Il est à regretter que tous n'aient pas pu se rendre, mais le bon ‘nombre des présents sont unanimes à déclarer que ce fut un grand succès. A ces jeunes actrices nous souhaitons un {prompt retour
à Jean-Côté. Mme Pa- :trice Brunet leur servit le goûter. i Joseph Lionel Roger Rondeau, fils de M. et Mme Edmond Rondeau, fut bap- tisé dimanche dernier. Parrain et mar- raine, M. et Mme Lionel Rondeau. | HO x Pour célébrer la fête de l’Empire, il y eut à Jean-Côté un “bee” spécial, une icorvée de nettoyage de l'église qui en avait grand besoin après la soirée d’hier. Ï & Où %
M. le curé s’est procuré une motocy-
il ; ; î
‘importations de ce produit au Canada : clette. Il s’en est servi pour venir ren-
lâre visite à l’école Bruneau où il fut
Principaux points du budget
OTTAWA. — Voici les points saillants du budget présenté par
. Le budget ne contient aucun changement fiscal général. AUCUNE réduction des taux, exemptions et aliocations relatives à l'impôt personnel sur le revenu, sauf dans le cas des personnes
$500 additionnels sur le revenu individuel, ac- personnes de 65 ans ou plus, mesure rétroactive au ler
La portion remboursable des impôts sur le revenu de 1943 et 1944 sera remboursée d'ici le 31 mars prochain. Aucune modification aux taxes sur les liqueurs et les tabacs. Abolition à compter de mercredi (le 19 mai) de la taxe fédérale
et de 25 pour cent sur les autres
La taxe fédérale de cinq pour cent sur les paris mutuels abolie,
qui se font entendre nuit et jour! Qu’el- | à compter de mercredi le 19 mai
le est belle la saison du printemps! et comment encore plus peut-on ro. les dons du bon Dieu! + % % | Le nouveau garage de Plamondon est en construction. Ce sera une grande bâ- tisse et bien commode pour les gens. Ce garage appartient à M. Aïbine Gauthier | et M. Jos. Dragon. Æ + ET see : à A er pu modification de la ta |l'agent des machines de la compagnie Le Chalmers.
Le Fédéral se retire donc du pari mufuel.
mercredi 19 mai.
| La taxe de vente de 25 pour
La décision viendra plus tard
montres à compter de mercredi.
pris de décision au sujet de la recon-'les successions) portée de $5,000 naissance cfficiel du nouvel Etat juif ler janvier 1948.
d'Israël en Palestine. La question est à l'étude. Les experts de la division lé-
Ottawa. — Le Canada n’a pas see
gale du département des Affaires exté-| dernier. s rieures sont à préparer un rapport sur Abolition de la taxe de vente les divers aspects légaux de cette ques-!rées alimentaires. d
tion. On s'attend à une déclaration du T. H. Louis St-Laurent, ministre des Affaires extérieures, dans quelques
| jours. avec rétroactivité au ler janvier
Aucune augmentation tarifaire n’est envisa lajustements peuvent être effectués.
Les tarifs préférentiels britanniques sur britanniques sont suspendus jusqu’au 30 ju
La taxe de trois pour cent sur des im soumis au tarif général abolie, à compter de mercredi. ”
La taxe sur les bénéfices découlant de l’ minières, de gaz ou de pétrole étendue à l’année 1949.
de plaqué d’argent, sur les réveille-matin c
La taxe de 60 cents le gallon de s {fabrication du vinaigre est abolie, à c L’exemption générale sur les droits succe
Les amendes sur les taxes non ac à sept pour cent à six ou huit pour cen
Le gouvernement paiera un intérêt de taxes acquittées en trop jusqu’à un montant d d’un demi de un pour cent sur les montants
champ fiscal des amusements et gée, mais quelques
les cotons et rayonnes in 1949, à compter de
portations des pays xe de 30 pour cent sur les compa- exploitation d'industries
cent révoquée sur les coutelleries ommuns et sur certaines
piritueux employés dans la ompter de mercredi.
SSoraux (l'impôt sur à $50,000, mesure rétroactive au
quittées portées de quatre t, rétroactif au er janvier
de 8 pour cent sur certaines den-
2 pour cent sur les e $5,000 et un intérêt
au-dessus dernier. de #5,000,
| Fort Saskaïchewan pit
| Les fermiers profitent du beau temps [pour faire leurs semences qui sont déjà en retard.
| Nous manquons encore une fois notre curé de paroisse, le R.P. Cuthbert, o.f mm. qui accompagne le visiteur franciscain de Rome dans sa visite de l'Ouest. nous reviendra en septembre après avoir terminé un cours à l’université catholi- que de Washington.
| Mles Eliza et Rita Gervais de Duck Lake, Saskatcehwan, passèrent une se- maine en visite chez M. et Mme S. Ma- riacci, et M. et Mme Armand Lamou-
vendredi midi, Les conséquences de l’i- |les restes de l'automne dernier. M. Hétu | FEUX:
E + *% Mme Armand Doucette, de Luscar, Alber:a, est en visite chez ses parents M. et Mme S. Mariacci.
M. et Mme S. Mariacci et leurs filles, Mme Doucette et Mme Ritz, passèrent la journée dimanche à Végreville en vi- site au couvent et chez le R.P. Garnier.
Nos félicitations à M. et Mme F. Ter- cier à l'occasion Ge la naissance d'une fille nommée Marguerite.
A école Le maitre. — Qui a fait votre devoir? Bob: — C'est papa. Le maître. — Tout entier? Bob. — Oh! non. . . je l'ai aidé!
bien acceuilli par le surveillant et les élèves. fl remarqua une atmosphère chrétienne et bien française. RO +
Le mois de Marie est toujours de plus en plus beau. Les chants si bien choisis par nos demoiselles font honneur à la Mère du ciel. Venez-y tous y prier et chanter.
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MERCREDI 26 MAI 1948
New-Westminster
Cercle St-Jean-Baptiste
Nous avons eu le 11 dernier notre pirée régulière du deuxième mardi de choque mois au “Legion Garden”.
z'assistance aurait pu être plus nom- preuse, mais CEUX qui étaient présents gui paru bien s'amuser. La soirée dé- puta par une partie de whist pour se jrminer par une “sauterie” sous la di- rection de M. phil Marcoux et aux ac- œrds de l'orchestre Schwab.
ya joli centre en dentelle offert par yme W. Gaucher, a été raflé; il fut gagné par Mme E. Gélineau. Un magni- fique “Pain des anges”, offert par Mme F, Hughes, à été vendu et fut adjugé à M. L. Fraser. ‘Le prix d'entrée fut
6 par un visiteur de la Saskatche-
+an, M. Délisle.
otre prochaine soirée aura lieu ile 8 juin; ce sera une partie de whist et de pridge avec prix pour dames et mes- sieurs. Elle sera suivie d’une vente de paniers. Avis aux dames et demoiselles de venir en grand nombre avec de jolies créations de leur imagination. (avec! un panier, votre entrée sera gratuite). |
Mile L. Gadbois nous est revenue, ces! joirs derniers, d'une visite de quelques | mois chez des parents et amis de la pro-
|
vince de Québec. Nous lui souhaitons la! Falher deux Religieuse -Croi É - 7 GE SCORE of Broadcasters”, qui voudrait obtenir : 1,400 par mois.
bienvenue. k * Décès M. Joseph-Arcade Ménard est décédé | à rhôpital Ste-Marie samedi le 8 mai. nétait âgé de 55 ans. Le défunt naquit au Manitoba. Ii habitait New-Wesimin- ster depuis 5 ans. Les funérailles eurent lieu iundi le 10 mai, à 10h. am, en l'église Our Lady of Mercy au milieu d’un grand concours
Tom et Ernest, au Manitoba, et Simon
jè Québec; quatre soeurs: Mmes M. St- Godard, ©. Hall, À. St-Godard, du!
Gamache, de Î
Manitoba, et Mme A. New-Westminster. L'inhumation eut lieu au cimetière
Saint-Pierre. La maison Columbia Fu- !
neral Service était en charge des funé- railles.
Nos plus sincères sympathies à la fa-
mille éprouvée,
Baptêmes
Le 17 mai fut baptisé Omer Roger, enfant de M. et Mme Raoul Lambert. Parrain et marraine: M. et Mme Omer Lambert, oncle et tante de l'enfant.
Le 23, Marie Julienne Jeannine, en- fant de M. et Mme Murice Desharnais. M. et Mme Joseph Drouin, grands-pa- rents maternels, furent les parrain et marraine. .
Le même jour, M. Paul Gagnon con- duisait au baptême Marie Rita Suzan- ne. M. et Mme Roméo Desfossés, de Falher, grands-parents de l'enfant, é- taient les heureux parrain et marraine.
+ # % Visiteurs
Lea Survivance
RE —
|
|Exposition de tapisseries | francaises à Montréal
Le secret du bonheur conjugal
Par G.-A. LEVASSEUR, ptre e
| Des tapisseries françaises d'une très {grande valeur seront exposées dans la lsalle d'honneur de l'hôtel de ville de : . LS iMontréal, du 26 mai au 2 juin. Ces ta- Comment prepa rer un beau mariage: ‘pisseries font partie d’une collection de
Quel est l'amour qui rend heureux? ‘250 oeuvres françaises qui ont été expo-
. Îsées à New-York et à Chicago, et qui
sont retournées en France par un navire Le livre de l'abbé Levasseur “devra rendre de réels ‘de guerre qui les prendra à Montréal.
services aux jeunes qui songent au mariage et à ceux qui |; Ces tapisseries ont été choisies avec sont déjà engagés dans ses liens” (Son Exc. Mer Henri Rou- |isoin pour donner un raccourci de l'his- thier, o.m.i.). toire de la tapisserie française. Six sont du Moyen Age, dix du dix-septième siè- cle, et les autres de l'époque moderne. Celles du dix-septième siècle forment june suite connue sous le nom d'Histoire Ps Louis XIV et relatent les grands faits de la vie du monarque entre 1665 et | 1680.
|
Î
En vente à la librairie de l’A.C.F.A., 10010 - 10%e rue Edmonton, $1.25 franco de port.
Re —— — — —
3 = " . L'annonce des prix | !mmgiration par Le | à la radlo | = — gration, par avions, de plus de 30,000 |
Li] Montréal. —— La Commission du com- :réfugiés d'Europe au Canada. C'est ce| Yougoslavie merce de détail de la Chambre de com- : qu'annonce l'organisme international ! merce de Montréal s'est réunie ces jours ides réfugiés. | | Belgrade. — Fidèles à la consigne du derniers pour étudier l'opportunité de! Ce mouvement, qui est le plus vaste | Kremlin: “Pas de place pour l'Eglise jfaire des représentations auprès de la | jamais entrepris pa
| | |
La persécution en
Genève. — On commencera l'immi-
Société Radio-Canada, relativement à !ciaux, transportera des réfugiés del
| vernement yougoslave a de nouveau in-
Vendredi soir, nous arrivaient de : m “ i jation : Hambourg à Montréal au rythme de, Lez 5 : la demande de la “Canadian Association i 6 É y itensifié ces derniers temps les persécu-
en mission d'Action catholique. Leur dévouement fut des plus appréciés. Deux journées pleines d'initiation à la
technique de l'Action catholique. Nous |
n'en doutons pas, ces visites même plus
souvent répétées no F =: ; P nous ASnAront- 408 jaurait pour effet de rendre les program-;
jours de précieux services.
Le Père J. Michalowski, o.mi, curé de Webster, est venu donner le service religieux à Guy, le dimanche de la Trinité. Nos quelques familles polonai-
| tions contre l'Eglise. Cette campagne
—
l'autorisation de mentionner les prix | des articles à la radio.
L'assemblée a considéré les principaux points suivants:
1—La mention des prix à la radio
d'abord ,chaque prêtre de la “Républi- que populaire” doit introduire une de- imande en vue de l'approbation de sa , “profession d'assistance”. Cette mesure
i ur» Les femmes mariées | î au Oÿer annonce déjà la liquidation de IEglise, jcar aucune suite n'est donnée à bon
nu one ii Montréal. — La cuisine est peut-être nombre de ces demandes. De cette fa- ion- i j i L FRE sl L concluait # . oppor ue e men on AODpLONS pour la jeune mariée qui tra | con, dans le diocèse de Gorizia, attri- ner les prix à la radio, une certaine ré- vaillait dans un bureau durant la guer- glementation serait nécessaire afin d'é- re, mais il existe au moins une voix
l
|
mes ennuyeux pour le public aux écou- tes. À ce propos on à suggéré que, si l'on
bué à la Yougoslavie, deux ecclésiasti-
|
pAdes ANIQUS SPé- | Catholique dans les Balkans”, le gou-!
Collège Saint-Jean
La fête de Dollard a été le gros évé- nement de la semaine. Les manifesta- tions extraordinaires, spéciales à la fête, commencèrent dès huit heures et demie du matin par une grand'messe chantée dans la grotte.
Des parties de balles occupèrent les élèves jusqu'à onze heures, alors qu’ils montérent à l'étude pour une confé- rence sur le héros à l'honneur. Le Père Beauchamp était le conférencier. Il nous à dépeint la beauté et l'héroïsme de l'acte de Dollard des Ormeaux et de ses compagnons; il nous a ensuite dé- gagé quelques-unes des leçons de ce “geste unique dans l'histoire”. Il a sur- tout signalé l'ambiance pragmatique qui
i | |
|
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oo
Sn
———————
Bon renom depuis des années
Nous avons mérité notre place au premier rang pour plusieurs raisons; mais la principale en- tre toutes est une réputation qui inspire confiance. Depuis de nombreuses années, le pu- blic peut se fier au service que nous offrons, et cela toujours à des prix modérés et en res- pectant tous les désirs de nos clients. Cette façon d'agir a gagné la confiance de tous en- vers notre organisation, une cy Entrepreneurs de funérailles 1
confiance que nous cherchons toujours à mériter.
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Enfant terrible La visiteuse — Alors, tu es bien gen-
nous noie et qui fait que nous visons | tille! Tu aides bien ta maman?
seulement au pratique, à faire de l’ar- gent, à gagner sa vie. “C'est pourquoi, dit-il, plusieurs d’entre nous ne veulent pas apprendre le français, parce que ce
peut étre divisée en trois phases: tout [n'est pas avec cette langue qu'on fait
de l'argent: toutes les ‘affaires se font en anglais.” C'est une mentalité fausse qu'il faut détruire. Le Père Beau- champs nous y à aidés beaucoup. Vers les deux heures de l'après-midi, les visiteurs se mirent à arriver. Sans retard, des parties de balle et diffé- rents jeux s'accaparèrent des loisirs de tous et les tinrent occupés jusqu'à cinq
Gé
L'enfant modèle — Oh! oui, madame. C'est moi qui compte les petites cuillers
quand vous êtes partie.
rard GC. Chalifoux
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Monarch Life Assurance Co. et la Central Insurance Ce.
ER heures et demie. Il ne faudrait pas ou-
! ee ont eranacment Hénélieié ; ; CESSE Sri ques seulement furent autorisés à don- |: Ô : @e VIE de parents et am: nr N et nn as | viter les longues énumérations de prix. féminine pour affirmer que la place de ner l'instruction religieuse. blier le petit comptoir au toit de feuil-: @ FEU
Les porteurs étaient MM. A. Bou- ane _ nan ee se 2.—La mention des prix à la radio cette même femme est au foyer, main-| La deuxième phase comprend la ré- lage vert, improvisé dans le coin de la! @ MALADIE chard, GB: Bacon, I. Champagne, A. DÉS Che MAN en onislion Se | favoriserait les grands magasins à chai- tenant que son mari a échangé l’unifor-: quisition des églises. En interdisant la balle-au-mur. A cause de la grande @ AUTOMOBILE Braconnier, R. Gamache et H. Nor-| "7" EEE Sion & SE | nes au détriment du petit commerce in-.me pour l'habit de rue et la vie des profession de prêtres, on prive de nom- chaleur, on y allait souvent se refrai- @ ACCIDENT
die Marcil. ès di jon d t-ar-! RE iP p , P c
mandie. dépendant. Après discussion de cel ar-:camps militaires pour celle des bureaux. | breuses églises de leurs desservants jchir. e
Lui survivent: sa femme née Délia FR +
MACHINES AGRICOLES,
gument, on a conclu que cette publicité. Voilà la déclaration faite par Mlle Geïes-ci sont alors saisies au nom de la ANIMAUX, etc.
à la radio ne serait guère plus dom- Marchersault, directrice de la division mageable au petit commerce que la pu- féminine du Bureau national d'embau- blicité faite dans les journaux. :chage, à Montréal.
3.—cette nouvelle réglementation en- “Je n’approuve pas les femmes ma- trainerait une guerre de prix et donne- ‘ riées qui désirent obtenir du travail, rait un essor nouveau aux ventes dites dit-elle. Leur nombre augmente sans
| A 5h.50, souper au ravin. Il n'y avait jqu'un seul embétement, oh! pas très grave: quelques myriades seulement d’un genre de moustiques très commun en Canada et qu'on nomme ‘“marin- gouins”.
Immédiatement après le souper, le Mois de Marie avec bénédiction du St- | Sacrement en plein air, à la grotte.
Et puis les amusements reprirent de plus belle jusqu’à ce que, vers les huit heures, un feu de joie, allumé au fond de la cour, assemble tout le monde en forme de cercle. Avec les chants, la mu- Isique, et les récitations, l'obscurité vint
nous surprendre. Un fervent “ O Cana- u:fs ca nadiens da” poussé par’ de jeunes paitrines mues ide patriotisme, plongea toute la célébra- il tion &ans le royaume du passé. Aurevoir sioniste canadien, S. J. Zacks, révèle que | tout le monde! A l’année prochaine! les Juifs du Canada se sont engagés à| Les philosophes, les rhétoriciens et construire de leurs deniers les immeu- | les élèves de Belles-Lettres n’ont pres- bles du parlement futur dans le nouvel | que pas participé à la fête patriotique: Etat d'Israël. Il annonce en même temps, ils écrivaient leurs examens de fin d’an- aide aux Israé- née. C’est dire que la fin est imminente.
Deux parties de balle avec des équi- pes de l'extérieur. Dans les deux ren- contres, nos gars ont remporté la vic- toire.
Un mot de St-Marcil
Actuellement encore désert, ce petit coin compte une trentaine de familles, dont à peine une dizaine sont catholi- ques. Le nombre des communions se chiffre à une cinquantaine. La mission ——————— |est desservie mensuellement par les Pères de Falher.
Son Exc. Mgr H. Routhier vient de la
jaurence; deux fils, Aurële et Marcel, de New-Westminster; trois filles: Mme L. Chaput, du Manitoba, et Mme C. D. McGaw et Cléo, de New-Westminster; deux petits-enfants; aussi trois frères
république populaire, en vertu du rai- sonnement suivant: “Le peuple ne veut pas de prêtres, les églises sont vides. il serait donc dommage de ne pas les | affecter à d'autres destinations”. Aus- |
À leaders”. O à lé à à si, sont-elles transformées en magasins L É ropos x : loss leaders”. On a signalé à ce prop cesse. Je les comprends, dans une cer-let en “centre de culture” communistes.
qu'u nmarchand ayant un programme |taine mesure, mais je ne peux pas les! A Yrbas (Banat), deux églises ont été
‘-adiophonique suivant de quelques mi- » He ns lconfier au Père de Guy. Comme le |. SD ee _ % ne ra it RRPIOUVÉE: . , | abattues pour pouvoir élever à, leur pla- nutes celui d'un compétiteur, pourrait} Mlle Marchessault croit que l'on doit <e un certain nombre d'“habitations
Pis Qué a ps de Me, Hi end unes de ue Dour an Wei guene du ronde emint éonmunatare" À Jeais, we ; 5 PU = |noncer le même article offert par son des femmes mariées qui désirent gagner t ji LE É " naires accordées aux aumôniers mili- Se F i indr i | ä : : sglise à été aménagée en dentre GELCE : concurrent à un prix moindre que celui- elles-même de l'argent et qui trouvent taires. ”_ ci. ile balai, le batteur à oeufs et la machine St-Marcil aura un service religieux| 4 _rA mention des prix à là radio | à laver prosaïques comparés à la machi- tous les dimanches et fêtes d'obligation, pourrait favoriser la publicité fraudu- Ine à écrire. à 5 heures de l'après-midi. Mais cette |},,e parce que le public ne serait pasi La femme mariée, cependant, rencon- faculté requiert des catholiques une! :nesure d'apprécier la qualité des ar- tre beaucoup de désavantages en tra- douce obligation: celle de s'approcher | {jcjes offerts aussi bien qu'il peut le fai- | vaillant à l'extérieur. Elle dépense plus le plus souvent possible de la Table|,4 Gans le journal. L’exécutif et le con- | d'argent pour sa nourriture parce qu’elle sainte. Aussi les conditions du jeûne eu- | ei] de la ‘Chambre ont accepté la sug- | doit magasiner en vitesse, payer ses charistique sont les mêmes que celles gestion de la Commission du commerce tramways et ses autobus au travail, em- dont bénéficiaient nos soldats catholi- de détail de ne pas se prononcer im- ployer une femme pour l'aider dans sa ques: jeûne de 4 heures quant aux/};/édiatement sur l'opportunité d’accé-: maison et payer de l'impôt sur le revenu. matières solides et d’une heure pour le : er au changement proposé avant d'ob-\ Selon Mile Marchesseault, celles qui liquide. ltenir les commentaires des Chambres demandent du travail ne reconnaissent De plus, Son Excellence demande de 4e commerce américaines sur l'usage pas ce fait qu’une femme mariée tra- faire une instruction catéchistique. St- | que l'on fait aux Etats-Unis de cette fa- | vaillant à l'extérieur devient victime de | Marcil aura la sienne avant chaque offi- | cuité d'annoncer les prix à la radio. tension nerveuse parce qu'elle s'inquiète ice, en plus du sermon dominical. Radio-Canada a accordé la permis- | constamment de ses enfants quand elle
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Page 6
La lecon des abeilles
Allocution de Sa S
Le pape, recevant en audience quel- foyer domestique, les petits trésors ac- | ce que l'on croit être la première école |
Ecole de jardinage
La province de Québec, terre d'origine
ainteté Pie XII aux apiculteurs de l'agriculture et de l'artisanat en
| |
La Survivance
Congrès des Coopérateu rs
Amérique du Nord, possède depuis peu |
que quatre cents apiculteurs italiens lcumulés durant sa journée de travail | de jardinage pratique de notre conti-
réunis en congrès national à Rome, leur a adressé un discours mettant en lu- mière les leçons que l’homme peut tirer de l'activité merveilleuse de l'abeille. Par sa nature et par sa signification,
3 ns ‘hors de la maison!
nent. Le jardin botanique de Montréal a
| “Si, dans “leurs relations avec leurs |en effet ouvert récemment une Ecole
semblables, les hommes savaient tirer | d'horticulture qui forme des techniciens profit avec élégance — pour parler |en jardinage. Ceux-ci seront non seule- | comme le monde, — avec charité — pour |ment entrainés pour s'occuper des cul-
a observé Pie XII, le travail des abeilles ‘parler chrétiennement, — de ce que leur | tures spécialisées, des pépinières et des présente un intérêt psychologique, mo- iprochain a conçu de vrai et de beau | graineries, mais encore et surtout de la ral, social et même religieux. La poésie ‘dans son esprit, des sentiments nobles | culture pratique des légumes et autres et bons qu'il nourrit au fond de son-| plantes comestibles.
sacrée et profane de tous les temps n'a-t-elle pas unanimement chanté les abeilles?
“Les abeilles sont mues et dirigées par l'instinct, vestige et témoignage visible de l'invisible sagesse du Créateur. Quel- les leçons ne donnent-elles pas aux hommes, qui sont ou devraient être gui- dés par la raison, vif reflet de l'intelli- gence de Dieu!”
Les abeilles présentent un exemple de vie et d'activité sociale, où chaque caté- gorie a sa tâche à remplir et la rem- plit exactement, sans envie, sans riva- lité, dans l'ordre, à la place qui lui a été assignée. Chacun admire la délica- tesse et la perfection du travail de l'a- beille. Bien différente du papillon, qui s'amuse à voltiger de fleur en fleur;
. de la guëpe et du frelon, qui semblent ne vouloir faire que du mal, l'abeille pé- nêtre délicatement jusqu’au fond du ca- ‘lice; une fois recueilli son précieux bu- tin, elle quitte doucement les fleurs, sans léser le moins du monde le léger tissu de Jeur vêtement, sans avoir fait perdre à un seul de leurs pétales son immaculée fraicheur.
Puis, chargée du nectar parfumé, du pollen, du propolis, sans détours capri-
cieux, sans retards indolents, mais rapi- |
précision impeccable, elle rentre dans sa
coeur, sans l'offenser par indiscrétion ou par sottise, sans altérer la virginité de sa pensée ou de son amour!
“S'ils savaient s’assimiler, sans jalou- sie et sans orgueil, les richesses qu'ils ont acquises au contact de leurs frères et les élaborer à leur tour par la mé-
Pensez aux mites
Avant de mettre les couvertures de
: ; tasse $ ditation et par l'activité de leur esprit | laine dans larmoire, si vous ne vou
et de leur coeur!
“Si, en un mot, lies hommes appre- inaient à faire consciemment ce que les labeilles font instinctivement: comme le monde s'en trouverait meilleur!
: : tremper dans m Ï Travaillant comme les abeilles dans | à oniaque ct dans laduelle vous
l'ordre et la paix, les hommes appren- draient à goûter et à faire goûter le fruit de leurs efforts.
leur malice les choses les meilleures e Îles plus belles: souvent ils ne savent chercher et trouver en autrui que l'im- perfection et le mal; dénaturant les in- tentions les plus droites, ils tournent parfois en amertume même le bien.
| [l
Qu'ils apprennent donc à pénétrer a-|
lez pas avoir de surprise désagréable quand les frimas reviendront et pour éviter les dégâts des mites, il est indis- pensable de les nettoyer.
Pour les laver, faites-les d'abord de l'eau additionnée
aurez fait dissoudre un peu de savon.
! Cette eau doit être, au moment où vous {
Souvent ils gâtent par leur rudesse et de ti
| de feutrer la laine, comme vous le savez
y plongez les couvertures, à peine tiè- l'eau chaude ayant l'inconvénient
certainement. Frottez-les ensuite avec une brosse
! douce, mais toujours dans le même sens
pour ne pas abimer le tissu et rincez- les d’abord à l’eau froide.
Lorsque l’eau sortira claire, laissez
vec respect, avec confiance, avec charité, , vos couvertures séjourner dans l’eau
ll
humbles le parfum de nobles qualités,
discrètement, mais profondément, dans | froide pendant une nuit au moins. Pres- | prétexte de dévouement à la cause, en [l'esprit et le coeur de leurs sembla- sez_jes sans les tordre, et laissez-les sé- brûlant les étapes, ‘on ne ferait que bles; alors, comme les abeilles, ils sau- | cher à l'air, si la chose vous est possi- gâcher tout. Pesons bien toute chose à é ir ns les âmes les plus is ï j i i - avant d’ ren i c it. de comme une flèche, par un vol d'une jont découvrir dans 1 p ble, mais jamais au soleil. Si vous pre- lavant d'entreprendre quoi que ce soi
nez toutes ces précautions, vos couver-
ruche. Le travail s'y poursuit intense, les d'éminentes vertus, ignorées parfois de |tures resteront douces et élastiques et
ceux-là même qui les possèdent; ils
richesses soigneusement recueillies sont : : ù : 5 : | sauront discerenr au fond des intelli- élaborées pour la production du miel et :
| rits le de Ia cire. Fervet opus, redolentque, Féncee Je DIUS ORRUSES, dés :espnis Tes
sn ; i i ; ê à en- thymo fragrantia mella. (Virgile, Géor- ue Re AU ae tu de giques, IV, 169.) M ;
À : de à ‘que trace de bon sens, quelque rayon Aprè ett ription, Pie X ! NES p a ipt on # ide vérité et de bonté.”
“Ah! si les hommes savaient et vou-: laient écouter la leçon des abeilles!
“Si chacun savait accomplir, dans | pensée, lorsqu'ils sont penchés sur leurs l'ordre et dans l'amour, au poste que lui iruches: ainsi ils goûteront la douceur a assigné la Providence, son devoir de ide sa loi et de sa parole, ils contem- chaque jour! |
“Si chacun savait goûter, aimer, met- 'se la flamme brûlante sur le cierge, pro- tre en valeur, dans la collaboration du duit de labeille-mère, apis mater.
Ên terminant, le Saint-Père a exhorté
Moins dangereuses en avant qu'en arrière
Changement dans les
| _ bureaux de poste | EEE Québec. — Les Québecoises, qui con- Ottawa. — Avant longtemps, tous les
ses auditeurs à élever vers Dieu leur,
pleront un jour sa lumière que symboli- |
duisaient auparavant les automobiles du siège arrière, ont déménagé au banc d'en avant et, quoique l'orgueil du con- ducteur d'automobiles masculin s'en trouve un tant soit peu blessé, il doit admettre que la femme conduit beau- coup mieux que lui.
“Les femmes ne conduisent pas aussi mal qu'on le dit, a déclaré M. Auguste Pion, président du Club des automobi- listes de Québec. De fait, elles sont moins dangereuses au volant que lors-
bureaux de postes canadiens compte- ront des employés civils. Il n’y aura plus Îde ces sous-bureaux où les maîtres de tes qu'ils récoltent. De plus, c’est le gouvernement qui paiera le loyer
‘et les employés seront payés à un salai- re régulier.
qu’elles conduisent l'automobile du siè- ge arrière.”
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Ils sont aussi en danger. Après un nettoyage scrupuleux, absolument in- dispensable, suspendez-les dans des journaux fraichement imprimés, après les avoir saupoudrés d’un bon insecti- cide, et enfermez-les dans des malles ou des boîtes dont vous boucherez toutes les ouvertures avec un fort papier coi- lant. C’est‘ainsi que l’on préserve des mites les fourrures, gilets de laine, etc.
Tapis et tentures Les mites menacent encore tapis et tentures. Passez les premiers à l’aspira- teur chaque mois. Ne partez pas en va- cances sans les nettoyer à fond, les pou- drer d’insecticide, les rouler et les en-
velopper dans des journaux. Brossez vos tentures, saupoudrez-les de poudre antimites. Pour une longue absence, décrochez-les et traitez-les
postes sont payés selon le montant! comme les tapis.
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Campagne contre les insectes
Montréal, 25 mai. — Une déclaration de la Campagne Anti-Insectes et un appel urgent de ses membres deman- dant la coopération de chaque citoyen, ont été faits aujourd'hui par .la Cham- bre de Commerce des Jeunes du Canada.
Faisant l'exposé au nom de ia Cham- bre, Philippe Cloutier, de l’organisation nationale, a dit que, d’après les autori- tés, des pertes énormes de nourriture, des épidémies et de nombreux cas de mortalité sont attribués, chaque année, à plusieurs variétés d'insectes.
“La science moderne rend possible au- jourd’hui leur destruction complète, dit- il, mais pour parvenir à ce résultat, l'appui de toute la population du Domi- nion est essentiel.”
La cible numéro un pour 1948 sera les fléaux de la maison tels les mouches, les maringouins, etc. La campagne sera lancée en juin.
Citant des statistiques, M. Cloutier a mentionné que la production canadien- ne du lait peut être accrue de 500,000, - | 000 livres annuellement et le rapport du
boeuf de 133,000,000 livres, cela par des méthodes anti-mouches appropriées. Les cas de fièvre typhoïde, dysenterie, flux de ventre, empoisonnement par les ali- ments et peut-être la paralysie infan- tile seraient perceptiblement diminués si des mesures effectives étaient prises.
Deux mouches peuvent avoir 191,000,- 060,000,000,000,000 descendants en août {si ls oeufs sont pondus tôt au prin- temps. Chacun de ces billions de mou- ches peut être porteur d’au moins vingt maladies,
Le mouvement entrepris, par tout le pays, par les Chambres de Commerce locales et le Junior Board of Trade aura l'appui des ministères fédéraux et pro- vinciaux de l'hygiène et de l'agriculture, ls déclaré M. Cloutier. | Avec l’aide de campagnes rurales et : urbaines anti-insectes bien organisées, la santé et le bien-être des Canadiens seront grandement améliorés.
\
Valeur de la récolte de sucre
Québec. — La saison des sucres est |terminée. Selon les rapports préliminai- ires reçus à la division agricole du ser- : vice de l’horticulture, on estime que la. récolte de sucre et de sirop d'érable sera environ 75 pour cent de celle de l'an ‘dernier;. ce qui en établirait la valeur .approximative à $ millions.
i | | |
Il se tiendra au Manitoba les 22 et 23 juin
Nous rappelons à tous les intéressés que les coopérateurs | de langue française du Canada tiendront, pour la première fois, leur congrès général dans l'Ouest. Ce congrès aura lieu à Saint-Boniface les 22 et 23 juin prochain et groupera des représentants de toutes les provinces. É
|
|
}
Afin de rendre service au mouvement, on demande de recueillir toutes les informations nécessaires sur nos différen- tes organisations. Les caisses populaires ou coopératives qui ne l'ont pas encore fait sont priées de transmettre le plus tôt possible leur dernier rapport annuel à l'adresse suivante:
Fédération des coopératives franco-albertaines,
10010 - 109ème rue,
Edmonton, Alberta.
l Tous les coopérateurs de langue française qui désirent
assister au congrès de Saint-Boniface sont cordialement in-
1| vités.
}
| Pourquoi des coopératives
sont tombées
Que l'expérience des autres vous instruise!
|
«créant danger de duplication. 2-—-Manque de sagesse dans le choix de la marchandise. 3—Engagement de trop de capital dans l'aménagement du magasin. 4-Négligence à soigner l'apparence
Rien ne sert d'aller trop vite. Sous
Erreurs dans la politique financière
qui joignent les rangs de l'association ;
MERCREDI 26 MAI 194
EEE nn
ment qu'ils seraient servis ailleurs. “’Cruauté morale‘
Dangers de l'extérieur LL
1—Coupe des prix par des magasins privés compétiteurs. Cette arme souvent employée après entente avec les autres
magasins concurrents, expressément : FRERES ; i son , pour faire tomber la coopérative. Le sa-|1l 2 PUT a épouse l'avait
: i ffrir de “cruauté n lut dans les circonstances réside dans} ait sou ruauté morale", ce
tif de séparation tant à la é la coo g-|mo Mode ns AUIÉ OS ARR Ge p maintenant chez les américains et, apré rative. :
eux, parmi les auters peuples. 2—Foi ajoutée par les membres à de;
faux rapports, à des rumeurs colportées sur la faillite prochaine du magasin, dans le but évident d'inciter les coopé- |que son épouse l’obligeait à lui faire la rateurs à retirer leur placement dans lecture chaque soir jusqu'à ce qu'elle l'entreprise. Ces nouvelles alarmantes |fût profondément endormie. Le colonel sont quelquefois l'oeuvre d’un marchand }a témoigné que, lorsqu'il avait tenté privé qui suborne un membre de la co- |de désobéir à l'ukase conjugal, sa fem- opérative pour les. faire circuler dans le|me se mettait à tambouriner sur ls groupe. Les membres loyaux et ren-} portes, arrachait les draps du lit ou 5e seignés ne prennent pas la frousse à pa- livrait à cent autres agaceries du même reilles rumeurs. genre pour l'empêcher lui-mére de dor.
3—Encouragement à la méfiance des!mir. membres, par un gérant ambitieux et; déloyal qui espère par là pouvoir ache- ‘ter le magasin à perte pour la société et l’exploiter ensuite comme propriété privée, à son profit personnel.
4— Admission de groupes importants
Londres. — Un officier de l’armée bri. tannique vient d'obtenir gain de cause en appel devant un tribunal de divorce
Le lieutenant-colonel Edward Keith. square avait réclamé Je divorce Parce
=
l Un anniversaire
Toronto. — Canadiens et Américains se sont réunis, l'autre jour, sur le site dans le dessein caché de la saboter. e l'ancien fort Cork, de Toronto, pour
Manque de croissance et de vision RDS SQUNENIE LE leur derniè.
1—Satisfaction de la simple existence | TE rencontre % main armée, au même Une société doit progresser, non pas res- | endroit. C'est il y a 135 ans que ces deux ter stationnaire, Toutes les fois que | peuples se sont affrontés et que les en- [c'est possible, elle doit entrer dans de ! vahisseurs es OnLrESe le To- nouveaux champs de la coopération, ou- |ronto d'alors, qui s'appelait à ce mo- vrir de nouveaux rayons, La coopération [ment Fort-York. ne se borne pas à l'épicerie. Les viandes, le vêtement, les chaussures, les tissus ct toutes sortes d’autres choses qui cor- respondent à des besoins humains, doi-! vent faire l’objet des coopératives, à mesure qu'elles peuvent entreprendre | de les couvrir. Les coopérateurs doivent ! projeter l'établissement d’une caisse co- | opéraitve s'ils n'ont déjà la caisse po- pulaire, d'une assurance mutuelle contre
En trois:
a) un Vote, et pas plus d'un vote par membre;
b) fixation de l'intérêt sur le capital- actions à un taux bas, n'excédant jamais le taux légal courant, quels que.soient les profits;
c) emploi du surplus des profits salt
1—Lancement avec un capital trop! petit. Le minimum devrait être $2,500. On ne doit pas non plus permettre les retraits brusques et sans restriction du
du magasin. Celui-ci devrait toujours être propre et attrayant. Erreurs dans l’organisation et l'administration
la maladie ou le chômage, d'allocations
à des fins d'amélioration sociale soit en ristourne aux
: Lide : énérale maternelles, de soins médicaux et d’hos- E
pitalisation clients sur leurs achats. 1 u
(Service extérieur de l'uni-
capital engagé dans l’entreprise. | 2—Ventes à crédit aux sociétaires. | Toute vente à crédit est mauvaise, La faillite est certaine si le magasin accor- ide aux sociétaires du crédit pour un montant supérieur à leur placement. 3—Achats à crédit près de marchands en gros privés. Le magasin coopératif qui achète à crédit se lie et ne peut opérer librement sur le marché des a- |chats. 4—Mauvaises méthodes de comptabi- ilité. 5—Négligence à faire vérifier les li- | vres par un comptawle expert à époques régulières. 6—Déclaration trop hâtive de divi- dendes ou ristourne aux sociétaires. Il faut toujours commencer par payer les
1—-Organisation d'un magasin en par- tant du sommet au lieu de la base. Les magasins réussiront mieux quand ils seront organisés par le groupe de clients qui doit patronner plutôt que par un groupe extérieur même doué des meilleures intentions.
2—Méthodes autocratiques de la part des directeurs ou du gérant.
3—Centralisation de trop de pouvoirs | entre les mains du bureau de direction ou du gérant. C'est aux sociétaires eux- mêmes, dans leur ensemble, qu’il ap- partient de contrôler, de dicter la poli- | tique générale de la coopération etl d'exiger qu'elle soit suivie. D’autre part, l'intervention dans les détails quoti-! diens de la gérance du magasin nuirait | à l'efficacité du personnel. |
[de la coopération, qui se résument à
2—Violation des points fondamentaux versité d'Antigonish)
GOUVERNEMENT DE LA PROVINCE DE L’ALBERTA
DEPARTEMENT DES AFFAIRES MUNICIPALES
VENTE PUBLIQUE DE TERRES
Avis est par les présentes donné que, d’après les stipulations de “Tax Recovery Act” (Chapitre 181, R.S.A.,, 1942), les terres suivantes seront mises en vente par encan public qui aura lieu au magasin Bassarab & Denny, à Calais, Alberta, jeudi le 10ème jour de juin 1948. à 2 heures de l'après-midi.
factures et placer un certain pourcen-
tage des profits au fonds de réserve. 7—Coupe des prix pour faire concur-
rence aux magasins privés. Cette coupe
4—Emploi d'un gérant de magasin in- compétent. 5—Manque de service. Une coopérati- ve doit être avantageuse à ses membres. des prix a plusieurs résultats désas- Elle ne doit pas attendre de leur part treux: des sacrifices non motivés. Le magasin a) elle prive la coopérative de fonds : doit viser à servir les membres de la adéquats pour réaliser des surplus; elle rend la ristourne sur achats! impossible ou difficile; elle empêche le développement so- : cial en fait d'éducation, d’assuran- : | ce, de caisses coopératives, de faci- ‘ lités récréatives; | elle tend à réduire au niveau de: “magasin bon-marché” ce qui doit être une coopérative de consomma- tion. l Erreurs dans le travail éducatif et social : 1—Fondation avec des personnes non tu courant de la coopération. Il faut: préparer les coopérateurs avant de for-: mer une coopérative, leur donner l’occa- | sion d'entendre des conférences, faire ! circuler parmi eux de la littérature sur,
b
Ne
c) da)
-e sujet pendant plusieurs mois avant; d'ouvrir le magasin coopératif.
2—Négligence à entretenir l'éducation ! coopérative, à maintenir parmi les so-'
Commandez vos L 1 = ciétaires l'inspiration culturelle et mo-| Poussins Pringle rale, et à les tenir au courant des réali- | * ” sations et des chancés de succès complet des marinienant
du mouvement coopératif. Plusieurs so- ciétés coopératives impriment un feuil- | let-nouvelles hebdomadaire. Quelques-
unes éditent leur propre quotidien. 3—Ignorance du côté social de la co- opérative. Des cercles et des salles de! lecture en liaison avec le magasin coo- ; pératif aident considérablement. Des: pièces de théâtre, des séances musicales, des vues animées, des excursions, orga- nisées par un comité spécial, sont au- | tant de choses utiles, | 1
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é—Emploi au service de vente de per- sonnes indifférentes à la coopération. Les vendeurs doivent être bien payés, mais aussi bien renseignés sur les prin- | cipes et les fins de la coopération, de sorte que chacun d'eux rayonne la pro- pagande.
6—Défaut d'appuyer Souvent auprès des membres de l'importance de la loyauté envers leur association. . 1--Manque de vigilance pour empé-! cher les factions de se développer dans | la société. Un effectif uni, exempt de rivalités et de coteries, est essentiel dans une association coopérative.
Erreurs concernant le magasin
—Location désavantageuse du maga- sin, soit trop loin‘de la majorité des membres de la coopérative, soit trop. près d’un autre magasin coopératif,
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Chaque morceau de terre mis en vente sera sujet à l'approbation du ministre des Affaires municipales, sujet aussi à un prix de réserve, | de même qu'aux restrictions et conditions contenues dans les Certificats de ‘Titre.
Les termes et conditions de vente seront annoncés à la vente, ou peu- vent être obtenus du soussigné,
Le rachat de ces terres peut s’obtenir sur paiement de tous les arrérages de taxes plus les frais, en tout temps avant la vente.
Daté à Edmonton, Alberta, ce 9ème jour d'avril 1948.
J.-W. JUDGE, sous-ministre.
. Tp. Rge M. Surface 26 5 159
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Nouvelles du “Wheat Pool”
Achat de ‘’Reserves‘’ du Pool
L'Aïberta Wheat Pool, a envoyé des chèques, d’une valeur de $602,80184 couvrant l'achat de “Reserves” du Pool provenant des successions des membres défunts du Pool, ainsi que des membres fer- miers qui ont atteint l’âge de 5 ans, le 31 décembre 1947. Pendant ces mois derniers, l'Alberta Wheat Pool a aussi racheté des réserves à la valeur de $80,781.39 des membres qui ont dépassé leur 650me anniversaire le 31 décembre 1947 et dont l'intérêt dans les terrains de récoltes a cessé.
Le paiement total des rachats de toutes catégories de “reserves”, durant l'année courante, fut de $683,583.23. Les “reserves” ainsi ra- an furent contribuées par les membres entre les années 1923 et
8. ; ;
Les “reserves” sont achetées à cent sous du dollar. Elles seront
émises de nouveau en forme de divi
nis dendes de patronage aux patrons d'élévateurs du Wheat Pool.
| Ajustement de Paiement des grains secondaires
L’Alberta Wheat Pool a envoyé des chèques, se chiffrant approxi- mativement à $530,000.00 aux fermiers qui ont délivré de l'orge et de | l'avoine entre le ler août et octobre le 21, 1947. Le paiement fut de 14%c le boisseau pour l'orge et de 10%c le boisseau pour javoine.
.… Depuis le ler août au 21 octobre de l'an dernier, le gouvernement fédéral à maintenu les prix de plafond à 65c le boisseau pour l'avoine et à 93c le boisseau pour l'orge, à base Fort William. Les fermiers qui ont délivré leur grain à ce temps, devaient accepter ces prix. Les plafonds furent enlevés le 21 octobre et les prix augmentèrent considé- ' rablement créant, une situation injuste pour ceux qui avaient délivré
: leur avoine et leur orge plus tôt.
Ce point fut discuté à l'assemblée annuelle de l'Alberta Wheat Pool, qui eut lieu en novembre dernier, et il fut décidé de rembourser les surplus de revenus sur le volume d'avoine et d'orge délivrés avant le 21 octobre aux fermiers qui avaient fait de telles livraisons.
2
«LS Producteurs de grain peuvent augmenter leurs KReserves” du Pool en patronisant les élévateurs de l'Alber-
ta Wheat Pool. Les “réserves” de l'Alberta Wheat Pool sont de hautes valeurs.
k laïites de cette année une année d’élévateur du Pool.
| Alberta Wheat Poo
MERCREDI 26 MAI 1948 Le Survivance
Page
Quelques proverbes
—Que signifie ‘mettre quelqu'un à
Ÿ) L'origine d'un nom
Pendant son premier voyage de dé-' couverte, Christophe Colomb avait fait ile voeu, au plus fort d'une terrible tem- au ‘pête, d'effectuer, s'il en réchappait, un —C'est le priver de son emploi ou de fpèlerinage au monastère de Guadelou- | son grade. À Rome, le chevalier coupa- .pe, en Estrémadure. ble était privé de son cheval,
De retour en Espagne, il tint parole. | HO
| Les moines le reçurent avec de grands | --Quest-ce que prendre la mouche? | Au club de Bridge égards et ils lui firent promettre de! —C'æ#t se mettre en colère, comme | Quatre amis jouent aux cartes: donner le nom de leur établissement à la si l'on avait été piqué par une mouche. Î
| | | | Ë
Pour rire
4
yN FAIT MERVEILLEUX
Une couronne de vingt-deux roses garde toute sa fraicheur depuis un an
Londres. — Les 22 roses qui ont été | mois, et la statue, qui est placée à l’in-
LES PETITS FUMEURS .
Au lieu d'apprendre leurs leçons, 3 Fumaäaient quatre petits garçons.
Sur le bureau de leur papa,
Xis avaient trouvé du tabac.
Isaac, tu triches! première terre un peu importante qu'il | Æ % %
—Tu te trompes, Salomon, je ne triche | "encontrerait. —Que veut dire monter sur ses grands pas. Aussi, lorsque, le lundi 4 novembre | chevaux? | __Tu mens! Tu es un tricheur! Ca- 1493, il trouva une ile que les naturels | C'est parler avec colère, impérieu- LHnfller Tu es bien digne de ta famille, |2PPelaient Turuqueira, le hardi naviga- |sement. Les grands chevaux étaient Ton père a été en prison, ton frère a |teur, fidèle à sa promesse, la baptisa-t-il |pour les tournois: les petits pour la
placées sur la tête de la ns se la ['érieur de l'église pour cette cérémonie Chacun, n'ayant pas de papier, Et e FAI RETIRE CSS ed . Se par la PIORENARE Re as
inte Vierge, il y à un an, dans l’église | du mois de mai, est enlevé jé- Avait découpé son cahier. ° , i ; : sos à Stockport, à quelques | destal;: mais l'an Re here L'un se Lie avec un charbon VON: SAomer: Fait . pee ue +. _ ea Sn miles de Manchester, en Angleterre, | fleurs ont conservé leur fraicheur, M.! Et dit: “Fumer, c’est vraiment bon!” voix calme, est-ce qu on est ici pour = tré LsE tire Sattre en vusone LES nt encore vivantes, créant l’admira- | l'abbé Turner a décidé de laisser au mé- Le second prend un fier maintien bavarder ou pour jouer? | Dris au moi PAR a _ . Un Le tion et attirant l'attention de l’univers | me endroit la statue ayant sur sa tête la Et dit: “Ma foi, ça va très bien!” ad - : LÉ = 7 ° entier. jcouronne de roses. | Avec des larmes dans les yeux, A la pêche Ra |
a petite Pauline Byrne, âgée de B} " . ;
Lans, fille d'un boulanger de l'endroit, u cours de la cérémonie de cette qui avait placé la couronne de fleurs çannée, plusieurs centaines de personnes’ F ju mois de mai l'an dernier, a déposé t'ont den AEtaNt la statue de Notre- À une seconde couronne de roses sur je PAR Nétant apparemment pas au L première au cours d’une cérémonie du Drouin du grand intérêt, tant page mois de mai à laquelle assistaient un qu international, soulevé par les fleurs grand nombre de personnes venues de demeurces fraiches, la petite Pauline tous les points de l'Angleterre. Le nom- is'en est retournée chez elle après la cé- we de personnes désirant assister à lrémonie pour jouer avec ses compagnes. tte cérémonie était si grand que l’ad-} La paroisse Sainte-Marie est dans le mission à l'intérieur de l’église n’a eu [diocèse de Salford. Des pèlerinages non | jeu que sur présentation d’une carte autorisés sont organisés à la petite égli- | d'invitation. Le de brique rouge, et M. l'abbé Turner
Dans un bref sermon prononcé au |a déjà reçu des milliers de lettres. Il . LES Drouesses
cours de la cérémonie, M. l'abbé James irefuse à employer le mot “miracle”. Les
_Yci, ça mordait terriblement l'autre | J'avais dix ans, contait un jour Mer| —Que signifie “Brüûler ses vaisseaux”? jour. .. Grouard, et ma dissipation était deve-| —C'est prendre une décision déses- —Les poissons. nue la désolation de mon père. Un jour |Pérée, comme de brüler ses vaisseaux,
L'autre dit: “C’est délicieux!” |
j —Mais non, les moustiques. que je faisais l'école buissonnière, il|pour empêcher la retraite. |
|
[l
u
Le plus petit, crachant, toussant, Dit: “Je suis un homme à présent!” Le soir, ils se mirent au lit, Grelottants et le front pâle.
On les soigna, longtemps, longtemps Is redevinrent bien portants.
Lis furent sages désormais,
Ds ne fumèrent plus jamais.
& % % m'attrapa, me prit par le bras et me # % *# Amélioration mena à l'église, il m'agenouilla à l’au-| --La mouche du coche? —Se dit de celui qui, croyant tout
one eu, au cours de l’année, cinquante renonce.” Il faut croire que sa prière 'bourdonne.
décès de plus que l'année précédente.” fut entendue, car on put bientôt m'ad-! Æ % %
| à & Æ + mettre au petit Séminaire. Mais quand! —Qu'est-ce qu'opiner du bonnet?
| Une trouvaille dix ans plus tard je lui annonçai que je| —C'est faire connaitre son opinion -Devinez ce que j'ai trouvé dans la partis pour les missions du Canada, par un signe de tête. Jadis, on soulevait
| QUESTIONN AIRE soupe aux huitres! mon pêre ne put s'empêcher de dire avec {son bonnet en signe d'acceptation. À “AA |
Marc Le Grand.
_Une perle? un sanglot: “Tout de même, je ne! E % %
A - : NE : 7 h a Non: : croyais pas que la Sainte Vierge m'au-| —C'est un pays de Cocagne? pe “ ro: ré: $ —Non: une huitre. ‘ : : ne . EE Po ne LEA ein es d un G SSour | Q-—Comment se produit une éclipse & # rait pris au mot à ce point-là!” C'est! —Un pays où l'on mange bien et où NES L A Pas . Line FU SRAES es de soleil? Tro osse! en souvenir de cette scène que j'ai choisi l'on vit grassement; un pays d’abon- roses auraient normalement dû se dés- |statue, combinée avec l'humidité de ee. me p Brosse: |
j à a . EE " NT
sécher et tomber en poussière en quel- [l'atmosphère de l'église, aurait envelop-| “Mes amis, contait l'intrépide Bali-| ÆR-—Par le passage de la lune entre ‘Toto a une tante obèse, mais qui le | Pour devise: “Sous votre égide, 6 Marie .[dance. | ques semaines. Cependant, elles ontipé les fleurs d’un produit quelconque et8nac, figurez-vous que j'ai parié un!la terre et le soleil. gâte beaucoup.
conservé la même fraîcheur, les mêmes les aurait préservées. M. l'abbé Turner | jour, en Afrique, de traverser une forêt & O% * i —Tu ne m'aimes pas autant que je lel F contours frisés que le jour ou elles ont affirme que les roses n’ont jamais été|sans emporter d'arme, et de capturer Q.—Quel est l’auteur de “O Canada”? Voudrais, dit-elle à son neveu qu'elle | été coupées. Ce fait a suscité l’étonne- | soumises à un procédé pour assurer leur | pourtant toutes les bêtes que je pourrais| R.—Les paroles sont de Basile Rou- idolâtre.
ment chez des millions de gens à tra-|conservation. Il est la seule personne |rencontrer. thier et la musique de Calixa Lavallée. ! —Æcoute! tante Antoinette, répond vers le monde entier.”
CARTES D'AFFAIRES
: : : : : LE re : x Toto. Tu es tellement grosse que je ne U Û ° Sc‘? | jà leur avoir touché depuis qu’elles ont , Et vous ae réussi? lui demanda RC Re | a a AUE 4 Votre satisfaction est notre succes Au cours d’une conférence de presse, été posées sur la tête de la statue par |l'uUn de ses auditeurs. Q—Nommez les 2 côtés d’une feuil- P De Lee Fe te SE - Eu | après la cérémonie, M. l'abbé Turner alla petite Pauline Byrne, l’an dernier.| —Si j'ai réussi! Vous saurez que Ba-|le. ne A ajouté: “Je ne crois pas que ce soit un | M. l’abbé Turner s’est rendu compte de|lignac n'engagé jamais un pari sans] R.—Le recto et le verso.
Excessif = —— miracle, mais c’est tout de même un|la fraicheur des roses pour la première | être sûr de gagner. : + % # A a siens SES EESNONr Morin & Frères | phénomène merveilleux.” fois au mois de juin l'an dernier, alors| Done, je quitte mes amis et je énel Q—Quelle matière enflammée sort Une facture de la Roniste | Habituellement, les roses flétrissent | qu'il a voulu les enlever; il a alors re- | fonce bravement dans la forêt. Le pre- ! du volcan en éruption? | — Quatre chapeaux, s'écrie-t-il, +100: Entrepreneurs en construction MAISON FONDEE EN 1906 & et les pétales tombent en moins d'un' marqué qu'aucun pétale n'est tombé. mier animal qui se présente à mes yeux! R:--La lave. A une femme qui n’a pas de tête, Téléphone 26405 Assurances de toutes sortes TE ne ces 10127-113e rue Edmonton ||| Tél. 24344 121, édifice Tegier Je le saisis rapidement et je fais ‘un Q.—Qui à inventé la pile électrique? Inoeud de son long corps souple, comme! R—Volta (1764-1827). | {s'il s'agissait d’un câble. Et d’un! Hs + # | ; Je poursuis ma route et je vois une! Q.—Quels animaux sont l'emblème MES qualités. Igirafe qui venait de passer le cou entre de la Russie et de l'Allemagne? | —Mes félicitations, je ne croyais pas que tu avais autant de qualités que cela.
H. Milton Martin
k Æ% % Entre amis —T1 faut l'avouer, j'ai les défauts de
L'hirondelle des granges
Tous les ans, à l'automne, les hiron-
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Mais grâce à sa longue queue fourchue
les deux grosses branches d’un baobab| R.—L’'ours et l'aigle. ; rançais delles nous abandonnent pour gagner|et à sa couleur caractéristique, il est ae PR Rs “à e 2 & % % Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- RpÉane ne Preus | et 1e colirit. oi laité de LdC t de la suivre des [PU Sommeiller, Je grimpe silencieuse- & Ok … facture de machines à moulin à scie Commandes par la poste Len troupe des rivages où le soleil rit, où | aisé de la distinguer et de la suivre des |, + à un arbre voisin et j'assujettis| Q@—Quel mot dési ta: tante dé La malice 10103-95e rue
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É le eiel est bleu. En Europe centrale, lors- | yeux à table, à l’abreuvoir ou au vol, dans la fourche une pièce de bois qui | voler? —J'entends dire que Suzanne épouse
que le mauvais temps : l'empêche deltoutes fonctions qu elle accomplit , en prend la bête comme dans un carcan. Et! R.—La cleptomanie. un spécialiste en rayons X? passer les Alpes pour rejoindre ses quar- ; volant et avec une grâce sans égale, Il dé den ; Ex E —Oui. Qu'est-ce qu'il peut bien voir
tiers d'hiver en Italie ou en Afrique du est également facile 4e l'aimer pour Un peu plus loin, je suis attaqué par, Q.—Quelle est l'ancienne des en elle?
Nord, une organisation de secours lui ; toutes ses belles qualités et son doux un gros singe qui m'envoie des noix de lrlan dais?
fait franchir le dangereux obstacle en | gazouillis dans lequel saint François :
avion. | d'Assise discernait un accent de louan- Cette précaution n'est pas nécessaire | ge: — “Chantez, chantez mes soeurs”,
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nes us qe MiEAuoR A LE a DÉS Re du … É . iron- | Puis soudain un rhinocéros se ne Q.—Quelle est la longueur du noeud | décès. MacCoshom Storage Selki rk & Yale
4 a HOpSeRtes FÉRIDIENS ÉENEC Fest . de Fe : cu : Isente. Je l'excite. I…l fonce sur moi. Mais | marin? I prit fort gaiement la chose et se & Distributin Co Ltd Hotels
à les hirondelles, mais la puissance de leur ja de, Au con nie exige de gra , S j'ai la précaution de me porter derriere! R.—D'un peu plus d’un mille, sobteñta d'adresser ‘au director à g à À ET UNE SU
EH vol leur permet de les contourner. {conditions dans l'angle auquel elle l'at- un arbre. El v'lan voilé le pachyderme DE ei oumnalttiée mit Sins cie Emmagssinege et transport eo
& Quand elles le veulent rien ne les empê- | tache. Et d’abord, elle choisit son orien- DS ° Camions spéciaux pour meubles théâtres
prisonnier de l'arbre par sa corne qu'il! Q.—Nommez le sommet d’une monta- avait enfoncée profondément dans l’é- 'gne? corce. R.—La cime.
“Votre organe annonce ma mort. Comme vous êtes généralement bien in- formé, cette nouvelle doit être exacte. C'est pourquoi je vous prie d'annuler
EDMONTON, ALTA
D che de se rendre directement jusqu’en |tation, en météorologiste émérite, elle à Argentine. Toutefois, le gros de la trou- | place son nid du côté qui regarde l'est. pe s'arrête au Mexique et en Amérique| L’hirondelle a besoin d'un élan pour Ti restait ln Crobcae- Ste as Due. D centrale, prendre son vol. Au sortir de son nid, |
k : : a Der dond il : Tache au premier arbre qui se présente | Q.—Qu'est-ce qu’une oasis? Les hirondelles nous arrivent tôt au |elle se laisse tomber, étend ses ailes, puis LE ose branche et, au moment où le! R.—Un endroit fertile dans le désert. | désormais d'aucune utilité.
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npartir qu'en septembre. Elles ont la [gracieuse. Il lui faut donc, devant son E touchante habitude de revenir d'année | nid, un champ large et libre.
5 eu année au même nid. C'est le matin que ces petites archi- À Les poètes en firent la “messagère du |tectes se consacrent surtout à leur tra- É printemps” et elle porte encore ce titre, | vail. S'il y a lieu de construire un nou- D bien que nombre d'autres migrateurs — veau nid, mâle et femelle s’emploient au Canada spécialement — la précèdent | d'abord à trouver un trou de boue, trop j sur le chemin du retour. heureux si le cultivateur intelligent qui
Description de l’hirondelle les loge a la bonne idée de leur en L'hirondelle est un de nos oiseaux les |faire un et de contribuer ainsi à la sur- B plus utiles et les plus gracieux. Un peu 'vivance de cette espèce d’auxiliaires. Ce & plus grosse que le moineau ordinaire, | mortier naturel est ensuite transporté elle mesure de six pouces et demi à sept sur une poutre de grange, enduit de de longueur. Son manteau est d’un bleu |salive, renforcé de brins de pailles et | acier tirant vers le noir, sur le dos, ce- |d'herbes, façonné en coupe avec le bec | pendant que son ventre offre de jolies comme avec une truelle. L'intérieur est | teintes de brun marron et de beige, Elle igarni de plumes de volailles ramassées
: € distingue par la fourche effilée de sa | dehors. Il est charmant de les voir
queue sur laquelle on distingue des itravailler, alors surtout que le nid prend points blancs, quand elle est étendue. [une première forme. L'extérieur est peu
Leur forme et leur constitution les soigné, maïs le fond du berceau est lissé
rendent parfaitement propre à leur gen- et poli âvec soin!
re de vie: leurs ailes sont longues, leurs| L’hirondelle revient à son nid chaque . Pattes petites et courtes: leur bec estiannée: le fait a été souvent constaté; | grand à large ouverture, très bien adap- |elle se contente alors de l’approprier ou, té au happement des insectes. Toutes sil en est besoin, d'y faire les répara- les hirondelles ayant les pieds faibles, ltions nécessaires. Ce travail d’appro- elles ne se posent que sur de menues|priation consiste parfois, hélas! à re- branches, les fils du télégraphe ou desltirer du nid les cadavres des petits perchoirs du même genre. L’hirondelle [qu'elle y a laissé mourir de faim l’an- est essentiellement un oiseau de l'air, née précédente: car, chose surprenante, que l'on aperçoit tantôt autour des habi- lquana l'heure du départ a sonné, tout tations, tantôt découpant des figures autre instinct fait silence, même l'amour
Capricieuses dans le ciel pâle, tantôt maternel, et les petits d'une couvée tar- rasant le sol ou la surface miroitante |dive sont fatalement abandonnés par d'une rivière; en quête toujours d’insec- [leur mère. La voix d'un Maitre à qui A tes qu'elle attrape au vol. Il ‘manque nul ne saurait être sourd, l'appelle et lui £ duelque chose au ciel d'été quand on n'y|dit: “Val” et elle part. Il arrive que
voit pas d'hirondelle. T l'hirondelle ne parvient pas à débar- Les hirondelles des granges, très so- |rasser le nid de ces petits cadavres. Que RÉ ciables et grégaires, demeurent en ban- |fait-elle alors? Elle en bouche l'entrée des. Elles mangent de compagnie etlet le transforme en un cercueil. D Couchent ensemble, généralement dans! Les oeufs, au nombre de quatre ou six, les arbres ou les roseaux. Puis c'est lalsont blanc crème, marqués de points DParade, la cour en plein ciel et la mise rouges eb bruns. Certains couples élè- Den ménage par couples ou par petites|vent deux couvées dans le même nid, colonies. Le père et la mère s'occupent durant une même saison. Mnsemble des jeunes et leur apportent Les ennemis de l'hirondelle à tour à manger. lUs-commencent, Les moineaux#ont contracté la mau- ar les nourrir de bec à bec puis, lors- | vaise habitude de démolir les nids d’hi- Mouis sont plus vieux, ils leur laissent rondelles et d'employer les matériaux tomber la nourriture en passant, sans récupérés à la construction des leurs, Ê ; doute pour les habituer à capturer leurs mais ce sont généralement les mêmes Dbroies dans l'air, Ils les encouragent |que l'année précédente ou leurs descen-
F aussi à voler en leur présentant des in- dants. —Où la mère a niché, nichent
| Stetes à distance. * [filles et petites-filles, dit Michelet qui
É printemps, dès le mois de mai, pour nelse relève dans une courbe svelte et!
crocodile écartait ses formidables m£&- choires, je lui allonge ma branche bien | verticalement dans le gosier. Et voilà imon crocodile devenu parfaitement in- offensif. La capture de ces animaux fut donc pour moi une opération des plus aisées. ‘
Et voilà dans quelle compagnie &!| revins près de mes amis. S'ils ne ra- | vaient pas vu, ils ne pourraient pas en- core le croire.”
fait de l'hirondelle rustique d'Europe, |
‘contre-partie de notre hirondelle des {granges, le symbole de la fixité du foyer. . | Ecoutez ce que dit Sophie Dubrézène dans son livre “Nos amis les oiseaux”: Les hirondelles enterrent vifs les moi- neaux qui s'emparent de leur nid. On! peut n'y pas croire; mais, pour ma part, . je ne le saurais, car je l'ai vu, de mes’ |yeux. J'ai vu les hirondelles réunies vo- | ler comme une nuée, autour de l'ogive ‘de la vieille église où je fus baptisé. Un nid attaché là, occupé par un moineau, qui présentait à travers l'ouverture aux assaillants désespérés, son gros bec et ses yeux fripons. L’essaim s’envola et re- vint bientôt tournoyer, par centaines, autour du château fort de l’usurpateur. Cela dura quelque temps, puis toutes disparurent: l'ouverture du nid était bel ‘et bien bouchée, et le mortier frais, tranchant par sa couleur foncée sur le nid desséché, marquait seul la place par où le moineau avait pu s’introduire. ‘ Utilité de Fhirondelle
| Cette beauté ailée nous débarrasse d'une foule de moustiques, souvent por- teurs de germes nocifs, sans parler d'au- tres insectes nuisibles. Voici une preuve, | c'est Joseph Autran qui la donne en fai- {sant parler l’hirondelle: “Et sans merci je fais la guerre | aux vers qui rongent le bon grain”.
Elle est particulièrement active au crépuscule, quand les insectes sont en \grand nombre sortis de leurs cachettes de la journée. De telles quantités sont détruites par elle qu'on Ia considère Léarins un auxiliaire les plus précieux |de l'homme eds champs. Aussi ne faut-il | jamais la tuer ni dénicher ses petits,
Lucette BLAIS, du Cercle des jeunes naturalistes
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MERCREDI 26 MAI 1948
Le fonctionnarisme fédéral ne donne pas justice aux nôtres
Le nombre de Canadiens français fait en leur disant qu’il faut entrer tôt
La Survivance
fédération une province à majorité française et ici et là quelques groupes francophones. La constitution leur re- connait le droit de parler français chez eux, de s'exprimer en français au Parle-| Ottawa. — Le ministère de la Défense ment du pays, à la Législature du Qué- | Annoncé l’inauguration d’un service de bec et devant les cours fédérales et qué-!transport rapide, pour fins militaires, bécoises. Mais la constitution ne dit pas'entre la côte de l'Atlantique et celle
Transport rapide pour fins militaires
dans le fonctionnarisme n'est pas pro- portionnel à notre population. Ce qui est encore plus sérieux, c'est gue les
dans le fonctionnarisme fédéral s'ils veulent un jour obtenir un poste de quelque importance.
davantage.
On veut bien, ajoute M. Jean, recon-
du Pacifique.
" Ce service sera assuré par des avions
“North Star”, qui auront luers princi-
f
M. King se propose de voyager |
avant de donner sa démission
Candidats à
(Le Devoir, Montréal). — Les confi-
naître aux Canadiens français le droit
OURS DS OCCHDeNLBIÉSQUE DAS de Des nes fais d'entrer dans le fonctionnarisme lors-
tes supérieurs où nous pourrions exer-i fn admettant que les Canadiens fran-
paux points de départ à Dorval et à !dences que le premier ministre Mac- Edmonton. Pour le moment, on met en 'Kenzie King a faites dans une réunion
cer une certaine influence, En somme, | cais n'ont pas dans le fonctionnarisme tout l'organisme fonctionne de telle fa- ]a part qui leur est dû, M. Jean précise çon que les nôtres y voient peu d'es-, que dans le passé la crainte d'envisager poir et peu de chance d'avancement. Le ce problème sous son vrai jour et sous service civil actuel qui est à caractère |tous ses aspects a contribué singulière- anglais ne fait place aux Canadiens ment, à son avis, à en retarder la solu-
français que là et quand il est indispen- sable d'avoir recours à eux.
Voilà en somme ce que déclarait M. Joseph Jean, solliciteur général du Ca-
nada, lors d'un discours, qu'il pronon- ;
çait à Radio-Canada au cours.de l'é- mission “Les affaires de l'Etat”, sur l'une des questions les plus importan- tes de l'heure: le fonctionarisme.
On sait que M. Jean a travaillé ardu- ment, depuis la formation du comité des Cinq, à résoudre le problème que pose le fonctionnarisme fédéral pour l'élé- ment français. Le Comité des Cinq étu- diait tout le problème du fonctionna- risme en général, tandis que le ministre Jean, désigné par le cabinet, devait fai- re une enquête approfondie de l'affaire et suggérer les remêdes nécessaires.
Au cours de son discours, M. Jean mentionne plusieurs remèdes pour amé- liorer notre situation dans le fonction- narisme, mais ne suggère pas en défini- tive le sien. IL explique qu'il ne peut déclarer ses propres remèdes avant de soumettre le rapport de son enquête au cabinet. C'est un appel aux jeunes Ca- nadiens français que le ministre Jean a
Les catholiques ne se découragent pas
Rome. — On peut dire qu’un optimis- me tempéré, au sujet de l'avenir de l'Eglise catholique à Berlin, constitue la note dominante d’un interview que le cardinal Konrad von Preysing, arche- vêque de Berlin, accorda à un corres- pondant de C.IP. Le cardinal revenait par avion de Rome, où il est allé faire sa visite “ad limina”.
“Les curés de toutes les paroisses de Berlin m'ont assuré qu'ils n'avaient ja- mais vu de si belles fêtes de Pâques que cette année”, déclara le cardinal. “Un d'eux m'a même affirmé qu'il n'avait rien vu de si beau depuis 27 ans qu’il est curé. Plusieurs familles souffrent de l'absence du père et vivent dans des en- droits misérables, mais leurs convictions religieuses les aident à supporter toutes ces difficultés”.
Le cardinal s'exprima ainsi en parlant de la jeunesse allemande: “Il est exagé- ré de prétendre que la jeunesse alle- mand est perdue. Plusieurs jeunes gens sont absolument sains et nous fondons sur eux de grandes espérances.”
“Nous souffrons d’une pénurie de papier pour imprimer des catéchismes, des revues et des livres catholiques. C’est ‘ là un bien grave problème à l'heure actuelle”. Le cardinai conclut en souli- gnant qu'on manque de prêtres en Alle- magne par suite des pertes subies du- rant la guerre et sous la persécution nazie; les vides se comblent graduelle- ment. Le nombre de vocations au sacer- doce est des plus consolants et beaucoup plus élevé qu'on aurait pu prévoir.”
sultats; ces résultats que tous désirent ‘tant pour l'avantage des nôtres que pour ‘la réalisation de l'unité canadienne.
î Nous n'avons pas dans le fonction- narisme, dit-il, ie nombre de fonction- naires proportionné à notre population. Nous n'y occupons presque pas, Ce qui est encore plus sérieux, de postes supè- rieurs où nous pourrions exercer une certaine influence et tout l'organisme
ae sinon à en compromettre les ré- l
fonctionne de telle façon que les nôtres |
y voient peu d'espoir et de chance d’a- vancement. Prochain rapport
Le rapport que M. Jean compte faire prochainement au cabinet doit com- prendre trois parties. D'abord des don- nées statistiques aussi complètes et aus- si précises que possible; c’est pour cette raison, dit le ministre, que j'ai vu per- sonnellement plus de quarante sous- ministres et hauts fonctionnaires des | différents ministères et services du gou- |vernement. Le but de ses entretiens avec ces gens était de connaitre le nombre de fonctionnaires à Ottawa, à Québec et dans les autres provinces:
1) Ceux qui parlent l’anglais, le fran- çais ou les deux langues.
2) Le nombre de positions-clés déte- nues par des Canadiens français et des Canadiens d'autres origines.
8) Les vacances existantes ou prochai- nes.
Le ministre Jean explique ensuite que |
la compilation de ces rapports exige un travail fort considérable. Il suffit de songer, par exemple, qu'il y a plus de 125,600 fonctionnaires civils à l'emploi j du gouvernement fédéral. Certains rap- [ports ne m'ont pas encore été remis, dit- il, et c’est déjà là une explication du fait que je n'aie pas fait rapport au cabinet avant aujourd'hui.
Lorsque j'aurai en mains tous les faits, tous les chiffres, poursuit M. Jean, il me sera alors possible d'aborder la’ seconde partie du rapport projeté. Cette partie consistera précisément dans l’é- |numération des causes qui ont empêché les Canadiens français d’avoir leur juste proportion dans le fonctionnarisme fé- déral. Finalement, le ministre fera au cabinet les recommandations qu'il ju- gera opportunes.
Le point de vue des Anglo-Canadiens
En général, dit le ministre, nos com- patriotes anglo-canadiens partent de cette idée que le Canada est un pays de langue anglaise parce que la majori- té de ses citoyens y parlent l'anglais,
‘soit comme langue maternelle, soit com-.
me langue apprise, et qu'il est normal qu'il en soit ainsi, parce que le Canada est membre du Commonwealth des na- tions britanniques, qu'il est voisin des Etats-Unis où la population de 140,000,- 000 est anglophone et que notre com- merce extérieur se fait avec des pays à prédominance anglo-saxonne. C'est là une question de fait et une question \'intérêt. 11 y a sans doute dans la Con-
qu’ils ont la compétence, mais on ne croit pas à la nécessité de leur donner, comme tels, une représentation suivant! le chiffre de leur population. Il est évi- dent que la connaissance de la languc: anglaise est nécessaire pour occuper | un poste de quelque importance dans le | Service civil. On objecte encore que les Canadiens français ne sont pas intéres-
opération deux départs par semaine,
Un second réseau _ français
du Service civil. drait les centres ruraux en plus de
D'autres ajoutent que notre système d'éducation, à base de culture générale, ne nous dirige pas vers les fonctions spécialisées .du Service civil.
n'aurait pas de poste-clef et chaque pos- te y contribuerait de ses programmes.
Le point de vue des Canadiens français x ;
Le ministre Jean parle ensuite du | MOINS populeux en plus des villes de
! Canadien français et ce qu’il pense de MONTE et Québec”. Ils promettent cette question du fonctionnarisme. Nos | d'étudier la QHESHON davantage, no= compatriotes, dit-il, partent de l'idée | tMmmMent en ce qui concerne les consi- que le Canada est un pays bilingue ou dérations d'ordre financier dans le ré-
;
encore qu'il y a au Canada un fait|seau national. français dont il faut tenir compte ce jque Ja Commission du Service civil, de | puis son établissement en 1919, a oublié! ice fait et s’est organisé sur la norme de l'éducation anglaise. De là naissent tou- | tes les difficultés qu'ont les Canadiens français de pénétrer dans le Service civil et d'y obtenir de l'avancement quand, par hasard, ils ont réussi à obte- nir une position inférieure.
Nouveau message du Saint-Père
chain à l’occasion de sa fête. Suivant la coutume, le Saint-Père recevra ce jour-là les membres du Sacré-Collège qui lui présenteront leurs voeux. En réponse
Voilà, ajoute-t-il, en gros, les deux a points de vue qui s'affrontent et qu‘on me demande de réconcilier. Si les te- nants de l’une ou l’autre opinion con- viennent que j'ai exprimé assez fidèle- ment leur pensée; si, en écoutant l’ex-
diffusé.
Dans son discours de l’année dernière, le Souverain Pontife avait dénoncé “les posé du premier point de vue, vous l'avez|faux prophètes qui répandent par la trouvé dans l’ensernble ou par certains|ruse et la violence des conceptions du côtés, raisonnable; et puis, si vous avez monde et de l'Etat antichrétiennes et fait encore la même constatation en|athées”; il avait adjuré ses fidèles de écoutant mon exposé du second point collaborer à l'avènement d'une plus de vue, et que maintenant, vous ne sa- grande justice sociale. Tout en déplo- vez plus qui a raison, vous aurez com-!/Tant qu'aucun progrès substantiel n’eût pris ce que, précisément, j'ai tâché delété fait depuis la fin de la paix, le vous faire comprendre, à savoir: que|Saint-Père avait terminé son message le problème est complexe et partant |en préchant la confiance et en disant: difficile et que, malgré toute la bonne{‘"L'avenir appartient aux croyants et volonté au monde, il est impossible de [non pas aux sceptiques. L'avenir est aux
le régler en un jour.
Les remèdes M. Jean souligne que les remèdes sont aussi nombreux que les gens qui s’inté- ressent au problème du fonctionnaris- me. Chaque médecin à le sien; les uns, explique-t-il, préconisent un service ci- vil à caractère anglais qui fait place aux Canadiens français là et quand il est indispensable d’avoir recours à . c'est, en somme, la continuation de ce qui existe. D’autres songent à un service civil entièrement ou partiellement bilin- gue. Certains objectent que ce serait exclure sans raison du fonctionnarisme un nombre considérable de Canadiens à qui il n'a pas été donné, ou pour qui il n’y avait aucune nécessité, d'appren- dre le français. D’autres encore, parient d'un service civil calqué sur la composi- tion bi-ethnique du pays, et voudraient que chaque groupe soit proportionnelle-
EEE ment représenté. D'autres enfin voient
1 M y a tant de choses à faire . .. et si peu de temps pour les accomplir !
Je n'ai pas le temps de courir les rues. . . alors je me servirai de la postel Tout en étant des plus efficaces, ce moyen est très rapide et vous épargne
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a ssnsrnssss res nren essences es noneeseseenesens se an.
N.B. — Voyez les prix au haut de la page 2, à gauche
5 :
{la solution du problème dans l’établisse- ment d’un service civil qui s'adapte aux besoins de la population canadienne; autrement, disent-ils, c’est la popula- tion, qui doit s'adapter au service civil et cela est aussi absurde qu’inefficace.
Et il ajoute qu'il serait malséant de sa part, de choisir entre ces opinions et de | dire où sont ses sympathies, avant d'a- | voir fait rapport à ses collègues.
Des sacrifices
En terminant, M. Jean appuie sur le! fait que ce sont des sacrifices que les Canadiens français doivent faire s'ils veulent atteindre à un but quelconque dans le fonctionnarisme, Des sacrifices, | dit-il, je n'ai aucune hésitation à en! ; demander à mes compatriotes. J'e sais ; qu’ils sont prêts, à faire tout leur devoir: ; pour l'unité canadienne,
Je sais que le gouvernement dont je fais partie à à coeur de corriger la si- tuation existante. À mes jeunes com- patriotes, je demande donc de se prépa-
|
rer et de s'inscrire. Aux éducateurs, aux!
journaux, aux associations à caractère économico-social, je demande de m'’ai- der à faire campagne pour poser à nos gens le problème sous son vrai jour.
j| Examinons sans passion le point de vue
‘des autres. Revisons sans préjugés nos | propres manières de voir. Comparons, ls'il y à lieu, faisons les mises au point | nécessaires. Notre cause y gagnera en
|| force et notre victoire en deviendra plus
certaine et moins éloignée. À ne pas re- !garder les autres, conclut-il, on s'expose à s’aveugler sur son propre compte. À s’injurier, on a le bon moyen de ne du s'entendre et partant, de ne pas se
jcomprendre.
|
f: Ottawa. — La Commission fédérale
des Transports a prolongé de trois se- .maines ia période de temps allouée aux ‘gouvernements provinciaux et aux par-
iticuliers désireux de soumettre des mé- moires en rapport avec l'enquête sur les
taux de fret au Canada. Le délai expi-
rera le 19 juin au lieu du 25 mai.
l
hommes forts qui espèrent et agissent avec fermeté”.
| Observatoire
(Suite de la page 1)
nouvelle que nous sommes heureux de communiquer à nos lecteurs. Voici le texte du Mäidawaska:
“Dans un message téléphonique qu'il nous faisait parvenir hier de Frédéric- ton, l’hon. J.-G. Boucher nous annonce que le gouvernement de la province vient de reconnaitre officiellement l'E- cole des Cours d'Eté de l’université St- Joseph où se donnent régulièrement chaque été des cours d'enseignement pé- dagogique au personnel enseignant de langue française. Par suite de cette dé- cision, le gouvernement reconnaît de façon officielle cette école comme étant l'endroit où désormais les instituteurs et institutrices de langue française iront se perfectionner après leur stage à l’é- cole normale provinciale. Désormais, tous les crédits accordés par cette école seront automatiquement reconnus par le gouvernement. Un comité spécial for-
|mé de représentants du gouvernement
et de l’université Saint-Joseph détermi. nera le programme des cours.
“La décision a été prise au cours de pourparlers conduits cette semaine en- tre une délégation de l’université et de la Société l’Assomption, et des repré- sentants du gouverenement. La déléga- tion était dirigée par le Rév. P. Clé- ment Cormier, représentant le recteur de l’université, et comprenait en outre le Rév. Frère Léopold, c.s.c., directeur des cours d'Eté, M. Calixte Savoie, secrétaire-trésorier général de la Socié- té l’Assomption, et M. H.-P. LeBlanc. Les délégués furent présentés à l'hon. premier ministre MCNaïr et au ministre de l'Education, M. C.-H. Blakney, par l’hon. J.-G. Boucner et l’hon. A.-J. Dou- cet. ‘
“Après le départ de la délégation, le Rév. Frère Léopold à continué les entre- tiens avec les officiels du département de l'éducation."
Les malins verront peut-être dans le geste du gouvernement du Nouveau- Brunswick une simple manoeuvre poli- tique en vue des élections du 28 juin. S'il en était ainsi, nous dirions encore: tant mieux! Cela indique que les Aca- diens sont un peu là dans leur province.
Et puis, un acte de justice, même avant |.
les élections, c’est beaucoup plus sage et démocratique qu’un coup de rage fanatique. .
Mais les Acadiens doivent d’abord à leur travail et à leur ténacité le résul- tat qu'ils viennent d'obtenir. Nous som. mes donc assuré qu'ils remporteront encore des succès, même après les élec- tions.
Montréal. — Les gouverneurs de! sés à occuper des emplois à Ottawa! Radio-Canada ont annoncé qu'ils ont | vouloir et ne souhaitent pas se faire une car-;étudié de nouveau la proposition tou- tion une partie de l'automne. Il est, en . dans le fonctionnarisme. Ils pré-'chant l'établissement d’un second ré-:
Montréal et Québec”. Ce nouveau réseau i
Cité du Vatican. — Le pape adressera indiqué qu'il se rendrait aux désirs de un message au monde le 2 juin pro- son successeur désigné par la conven-
l'adresse d'hommage du près sa démission, M. King conservera doyen, il prononcera un discours sous | 508 Siège et terminera son mandat com la forme d’un message qui sera radio- Ré député de Glengarry, mais il se re-
[les écrans, est puérile et démodée.
intime en fin de semaine ont clarifié l'atmosphère politique deux mois avant la tenue de la convention libérale. 11 a ‘annoncé sans équivoque son intention de se retirer à l'automne en précisant ice qu'il se propose de faire d'ici le jour ide sa démission. |
M. King terminera la session actuelle icomme chef du gouvernement. Cela peut dire qu'il demeurera en fonc-
‘effet, décidé que le Parlement cessera
fèrent pour la plupart vivre dans leur seau français et discuté le projet avec ‘qe siéger à la fin de juin pour per- milieu et croient, avec raison, lorsqu'ils les représentants de postes intéressés. : mettre aux députés .et sénateurs libé- sont compétents, pouvoir se faire un Fe Ils ont jugé qu'il serait avantageux Taux de préparer la convention. On ten- venu annuel plus considérable en dehors ; d'établir un nouveau réseau “qui attein- tera un grand effort pour expédier tout
Je programme sessionnel d'ici la fin de juin, mais il n'est pas sûr que la chose ‘soit possible. Si le travail n’est pas ter- ,miné, la session ne sera pas prorogée,
|
Les gouverneurs de Radio-Canada : sarét orné 5
Mais simplement ajournée, et les Cham- : ue à |
oi "établi : à P È Li : . les principaux journaux du pays comme croient que l'établissement de ce second pres devront reprendre la session à!
réseau français aurait pour résultat de: “puiser chez les talents des centres sors être prolongé de quelques mois. |
Î l’automne. Le règne de M. King pourrait
Du point de vue constitutionnel, ce n'est pas le parti qui choisit le premier | ministre, mais le représentant de la cou- | ronne qui, sur l'avis de ses conseillers, invite l'homme qui parait avoir la con- fiance de la Chambre à former un gou-
\vernement. C’est donc M. King lui- même qui suggérera au gouverneur gé-| néral le nom de son successeur lors- qu'il aura remis sa démission. M. King a |
tion lorsqu'il s’agira de choisir la date de sa démission. Il lui laissera tout le| temps voulu pour étudier la situation et la composition du nouveau cabinet. A-
Un amour demodé et enfantin
Atlanta, Georgie. — Les étoiles de ci- néma de Hollywood ne savent pas faire l'amour à l'écran, selon l'opinion du Dr
la succession
tirera pour de bon de la politique active à la prochaine élection générale,
M. King a parlé à ses amis de la tour- hée d'adieu qu'il se propose de faire à travers le pays pour remercier la popu- lation de sa confiance prolongée avant d'abandonner le pouvoir. Il songe même à faire un dernier voyage en Europe comme premier ministre, M. King tient à partir en beauté et il voudra ajouter toute une série de fêtes et de triomphes à tous ceux qui ont déjà marqué sa longue carrière avant de s'en aller. On peut donc présumer que sa démission ne surviendra pas avant la fin de l’au- tomne: il aura alors nettement enfoncé le record de Walpole.
Quant à ses projets d'avenir, M. King a parlé de revenir à son ancien métier, celui de journaliste. Ii a dit en plaisan- tant qu'il lui fallait